Eugénie Le Sommer fait la différence

Désormais après chaque match de l’équipe de France, vous pourrez retrouver notre article attribuant des notes sur dix aux joueuses tricolores avec une appréciation de leur match. Et des focus sur l’équipe adversaire ou certaines joueuses marquantes. Aujourd’hui, retour sur la rencontre face à l’Espagne, la dernière de l’année 2016.

 

 

Sarah Bouhaddi : 5

Elle n’a eu aucun arrêt à faire, une nouvelle soirée tranquille pour la titulaire dans les buts tricolores.

 

Griedge Mbock : 5

Postée à gauche de la défense à trois, elle a fait le job face à une attaque timide mais prête à profiter de la moindre erreur. Elle aurait même pu ouvrir le score sur une belle reprise à la retombée d’un coup franc d’Amel Majri, mais Sandra Panos sort bien le ballon (33′).

 

Laura Georges : 5

Elle occupait le centre de la défense à trois et s’est bien montrée présente quand il le fallait, face à attaque toujours en infériorité numérique. Solide, comme à son habitude.

 

Wendie Renard : 4

Positionnée sur la droite de la défense à trois, elle n’était pas à l’aise et cela s’est vu. L’Espagne n’a pas été très dangereuse, mais la meilleure occasion est venue d’une passe contrée de Renard que Jenni Hermoso était un peu courte pour reprendre. Elle n’a pas non plus pesé sur les coups de pied arrêtés.

 

Amel Majri : 3

Alors qu’il était important d’utiliser les couloirs dans cette configuration de match, elle a été très discrète et n’a jamais su faire la différence. Elle a attendu la demi-heure de jeu pour adresser son premier centre et en a ajouté un deuxième en début de deuxième période avant de sortir à l’heure de jeu. Remplacée par Eve Perisset (59′) qui aura fait une bonne entrée et se sera montrée présente, notamment en défense en fin de match quand l’Espagne poussait -timidement.

 

Jessica Houara d’Hommeaux : 4

Elle était le pendant de Majri dans le couloir droit et a longtemps été discrète, avec un premier centre à la 40e minute. Elle a été plus présente en fin de match avec les remplacements et la fatigue espagnols, et a même touché le poteau sur un centre-tir en toute fin de match (89′).

 

Elise Bussaglia : 4

Elle a été en difficulté tout le match et aura principalement joué dos au jeu sans peser offensivement. Remplacée par Sandie Toletti (84′).

 

Camile Abily : 4,5

Comme Bussaglia, elle a été en difficulté dans ce match, dominée au milieu de terrain, et a perdu beaucoup de ballons, dont plusieurs potentiellement dangereux dans sa moitié de terrain. Elle a été plus présente et avec moins de déchet quand la pression espagnole s’est relâchée au milieu. En profitant de deux contres favorables, elle a parfaitement servi Eugénie Le Sommer sur le seul but de la soirée (54′) et aurait pu ouvrir le score en première période mais Panos a bien repoussé sa frappe (35′).

 

Gaëtane Thiney : 4

Pointe haute du triangle au milieu de terrain, elle a fait beaucoup d’efforts défensifs et s’est démenée mais sans succès. Elle a elle aussi perdu un certain nombre de ballons. Remplacée par Claire Lavogez (68′) qui aura montré de l’envie.

 

Marie-Laure Delie : 4

Elle aura intercepté plusieurs ballons dans la moitié de terrain espagnole mais sans réussir à en faire quoi que ce soit la plupart du temps et a été encore moins en vue en seconde période. Remplacée par Clarisse Le Bihan (68′) qui s’est tout de suite mise en évidence avec une double occasion, sur une frappe repoussée et un tir non cadré dans la foulée.

 

Eugénie Le Sommer : 5,5

Elle s’est démenée, souvent en vain, mais a inscrit le seul but de la soirée sur une belle tête, bien servie par Abily, sur sa seule occasion de la soirée (54′). Remplacée par Camille Catala (84′).

 

Espagne

La sélection espagnole, légèrement remaniée, a séduit dans le jeu et par son organisation tactique, ainsi que son jeu collectif qui a parfois donné le tournis à Elise Bussaglia et Camille Abily au milieu de terrain. Mais elle ne s’est jamais réellement montrée dangereuse, avec du déchet dans la dernière passe notamment et une certaine difficulté à se porter en nombre vers l’avant, alors qu’elle évoluait sans véritable attaquante. Même si la France n’a pas su en profiter, les -généreux- efforts consentis ont payé en fin de match et le pressing s’est relâché. Elle a également montré qu’elle n’était pas à l’aise quand la France réussissait à accélérer le jeu, ce qui est peu arrivé. On n’oubliera pas de mentionner la gardienne Sandra Panos, impeccable en première période et qui a permis à l’Espagne de rester dans la partie à la pause.

blender bitcoin bitcoin mixer bitcoin blender blender io cryptomixer