Entre le Canada et la Suisse, qui l’emportera ?

Le Canada et la Suisse ont tous les deux déçu en phase de poule, mais se sont tous les deux qualifiés pour les huitièmes de finale, avec un tableau plutôt ouvert jusqu’en demi-finale. Tous les espoirs sont donc permis pour deux équipes pour lesquelles les enjeux sont différents. Le duel s’annonce équilibré.

 

 

 

 

 

Avantage Canada ?

Le Canada peut-ll être considéré comme le favori de ce huitième de finale ? Ses performances en matches de groupe n’incitent pas franchement à l’optimisme, même si le nécessaire a été fait pour terminer, comme attendu, en tête d’une poule A relevée et homogène. Si dorénavant le Canada s’imposait, ce serait la deuxième équipe du groupe A –après la Chine– à atteindre les quarts de finale de la compétition, en attendant le résultat des Pays-Bas. Ce n’est donc pas véritablement en termes de résultats que le Canada a déçu, mais plutôt en termes de contenu footballistique. Christine Sinclair, joueuse exceptionnelle, n’a pas l’influence escomptée pour le moment, Desiree Scott avait perdu sa place de titulaire pour le dernier match de poule décisif, Sophie Schmidt n’a pas apporté le petit plus attendu…

Au rang des satisfactions, il faut regarder du côté de la défense, et tout particulièrement de Kadeisha Buchanan, qui du haut de ses 19 ans est un roc quasiment infranchissable avec une marge de progression visible, mais également d’Alysha Chapman, latérale gauche et trouvaille récente de John Herdman, ainsi que d’Erin McLeod, très sûre dans les cages. Au milieu, la satisfaction pour l’instant vient de la jeune et généreuse Ashley Lawrence. Si le Canada n’a encore jamais battu d’équipe européennne en Coupe du Monde (en neuf confrontations !), le fait d’évoluer à domicile devant plus de 50000 spectateurs et le réveil de ses cadres pourrait lui permettre d’inverser la tendance. Comme le disait John Herdman en conférence de presse, il va falloir s’appuyer « sur une performance globale de la part de toute l’équipe, comme aux JO ».

 

La Suisse peut y croire

Pour sa première participation, la Suisse peut voir loin. Malgré sa troisième place décevante en poule et des performances encore plus décevantes de ses cadres, notamment Lara Dickenmann et Ramona Bachmann, Les Suissesses sont en 1/8e de finale et les espoirs de quart de finale sont justifiés. Sa capitaine et pilier de la défense Caroline Abbé, dont l’absence avait été très préjudiacble contre le Cameroun, devrait être de retour. Il n’en est toujours pas question pour un autre pilier, et coéquipière en club d’Abbé, Vanessa Bürki. Dickenmann pourra difficilement être moins influente, et Bachmann aura du mal à continuer à manquer autant de buts, leur réveil sera donc la clé au niveau de l’attaque, alors que la combative Ana-Maria Crnogorčević a elle réalisé de bons matches.

L’apport attendu des piliers, et le jeu proposé par moments, que ce soit contre le Japon ou la première période contre le Cameroun -le match contre l’Equateur semble être plus anecdotique que révélateur par rapport au niveau de jeu- peut inciter Martina Voss-Tecklenburg à l’optimisme. La technicienne allemande est consciente que « jouer une mi-temps ne suffira pas » et essaiera de partager son expérience au mieux pour obtenir la victoire. En jeu pour la Suisse, une qualification en quart de finale pour sa première participation à la Coupe du Monde, et une première victoire contre le Canada, qui a remporté trois des quatre affrontements précédents entre les deux équipes (un nul).

 

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