EDF U20 : La Coupe du monde en ligne de mire

A neuf mois de le Coupe du monde des moins de 20 ans, petit passage en revue des joueuses qui s’imposent d’ores et déjà comme des piliers de la future sélection de Gilles Eyquem. Elles sont en théorie nombreuses à pouvoir espérer défendre les couleurs tricolores en novembre, mais ne seront que 21 au final.

 

 

Du 13 novembre au 3 décembre prochain, l’équipe de France des moins de 20 ans disputera le Mondial de la catégorie d’âge en Papouasie Nouvelle-Guinée, deux ans après la troisième place obtenue par Griedge Mbock et ses coéquipières. A un peu plus de neuf mois de la compétition, où en sont les U20 françaises, quelles joueuses s’annoncent comme les piliers d’une sélection qui aura fort à faire pour tenter d’égaler, voire surpasser la génération qui l’a précédée ? Pour cet article, on se basera en priorité sur la sélection qui avait échoué en demi-finale du dernier Euro des moins de 19 ans. Pour un certain nombre d’entre elles, l’objectif premier de cette année en sélection sera la qualification pour l’Euro U19, puis l’Euro qui pourra servir de répétition.

 

Dans les buts

N°1 la saison dernière aux yeux de Gilles Eyquem, Cindy Perrault pourrait payer son faible temps de jeu au profit de Romane Bruneau, titulaire dans les buts de La Roche et très convaincante en début de saison avant sa blessure. Elle devrait retrouver les terrains d’ici un mois et tentera de reprendre sur le même rythme. Son expérience dans la compétition (elle faisait partie de la sélection médaillée de bronze il y a deux ans) sera utile. A la Coupe du monde, l’équipe de France se présentera avec trois gardiennes. Celle qui se détache actuellement est Manon Heil, qui devrait être la titulaire lors du prochain Euro des moins de 19 ans, et qui défend avec succès les cages de Vendenheim (meilleure défense de D2 actuellement). Dans tous les cas, la France est parée à ce poste.

 

En défense

La latérale gauche juvisienne Théa Gréboval a retrouvé les terrains de D1 en novembre, et enchaîne les rencontres et engrange de l’expérience depuis. U19, elle aura l’occasion de disputer l’Euro cet été avec plusieurs potentielles coéquipières mondialistes. Si elle joue moins fréquemment que la saison passée avec Albi, la latérale droite Marion Romanelli a passé un nouveau cap en rejoignant l’ambitieuse équipe montpelliéraine. Au centre, Hawa Cissoko a été titularisée à plusieurs reprises déjà avec le PSG cette saison en D1, et a montré qu’elle pouvait dépanner à droite si besoin. U19, on devrait la retrouver à l’Euro.

 

Au milieu

Pour sa première saison en D1, Laura Condon s’est imposée dans l’entrejeu albigeois depuis octobre et engrange une expérience importante. La Lyonnaise Maëlle Garbino ou encore les Parisiennes Grace Geyoro et Anissa Lahmari ont goûté à l’équipe première, et leurs qualités en font des joueuses importantes de la sélection. A noter que les Parisiennes sont U19 et pourront disputer l’Euro. Pour ses débuts en D1, Clara Matéo réalise une belle saison qui devrait lui permettre de prendre plus de poids dans la sélection. Elle pourra également engranger de l’expérience lors de l’Euro U19.

 

En attaque

Sur le papier, le trident Sakina Karchaoui/Marie-Charlotte Léger/Delphine Cascarino « envoie du lourd ». Les deux Montpelliéraines confirment match après match leur énorme potentiel, alors que la Lyonnaise a été appelée en équipe de France A malgré un temps de jeu réduit avec l’équipe première. A priori un trio offensif qui devrait faire des dégâts, et qui disposera de toute manière de doublures de qualité. Difficile de ne pas évoquer Valérie Gauvin, jamais appelée par Gilles Eyquem (mais qui compte une sélection en A) malgré des statistiques flatteuses, et qui pourrait certainement être un bel atout de par son physique, ses qualités de finition et le fait qu’elle évolue à Montpellier avec Karchaoui, Léger et Romanelli.

 

Les places vont être chères

Les places pour la Coupe du monde vont être très chères, et beaucoup de joueuses ont prouvé, en club ou en sélection, qu’elles pouvaient être un atout. Générations 1996 (qui n’évolue donc plus en U19), 1997 (qui cherchera la qualification pour l’Euro dans un premier temps), voire 1998 (on peut penser que des joueuses comme Marie-Antoinette Katoto, polyvalente et jouant régulièrement avec l’équipe première du PSG, peuvent espérer), les meilleures jeunes Françaises ont neuf mois pour prouver au sélectionneur français qu’elles ont les qualités pour faire partie de la sélection.

 

Crédit photo : FIFA

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