EDF : Les déceptions des Jeux

L’équipe de France féminine a été éliminée en quarts de finale du tournoi olympique.Un parcours stoppé plus tôt que prévu. L’heure est au bilan ; si certaines joueuses ont été à la hauteur de l’événement d’autres ont déçu par leurs performances. Focus.

 

 

 

Eliminée en quart de finale de ce tournoi olympique, l’équipe de France féminine a échoué dans sa quête de médaille. Un échec qui peut expliquer en partie par des performances décevantes de certaines joueuses cadres du groupe France, mais pas seulement.

 

Louisa Cadamuro, sans la créativité de Necib
C’était son dernier tournoi. L’occasion parfaite pour dire au revoir à la France du football féminin en grandes pompes. Mais force est de constater que Louisa Cadamuro a quelque peu loupé ses adieux. La milieu de terrain tricolore est apparue très motivée, volontaire, ne rechignant jamais aux efforts défensifs mais là où l’attend le plus, l’aspect offensif, elle n’a pas su dicter le tempo de l’équipe de France, même quand elle a joué dans l’axe face à la Nouvelle-Zélande. Alors oui elle a marqué deux buts (dont un penalty) face aux Football Ferns mais son rendement global balle au pied a été bien trop en-deçà de ses capacités. L’approche de la fin de carrière a malheureusement pris le dessus sur l’occasion de briller une dernière fois.

A Rio : 4 matches, 272 minutes

 

Jessica Houara d’Hommeaux, pas le rendement habituel
Habituellement régulière à un haut niveau de performance, rigoureuse, présente dans les grands matches, Jessica Houara d’Hommeaux a traversé ce tournoi olympique en donnant l’impression de ne jamais être vraiment entrée dedans. La latérale tricolore a fait le job mais celle qui nous habitue à multiplier les débordements et les dédoublements quand son équipe a le ballon a été trop discrète sur l’ensemble de ces quatre rencontres, en plus d’être impliquée sur les deux buts encaissés par les Bleues dans la compétition. Alors qu’elle n’a pas vraiment retrouvé son niveau depuis sa blessure, elle paie aussi peut-être l’accumulation des matches en club et en sélection du fait de l’absence d’une véritable doublure.

A Rio : 4 matches, 360 minutes

 

Camille Abily, parfois dépassée
Elle parle toujours autant sur le terrain, recadre ses coéquipières et joue un vrai rôle de leader sur ce point. Mais dans ce tournoi olympique, Camille Abily a semblé dépassée dans le jeu et physiquement. Pas toujours très inspirée dans ses ouvertures ou ses coups de pied arrêtés. Pourtant placée dans un milieu à trois avec Amandine Henry et Elise Bussaglia, la numéro 10 française s’économisait certains efforts physiques de son poste de « 8 » qu’elle occupait jusqu’au début de la préparation. Placée entre les lignes, elle n’a pas réussi à peser et servir assez souvent ses partenaires dans de bonnes conditions. La fin de carrière internationale s’approcherait-elle à grands pas ?

A Rio : 4 matches, 256 minutes

 

Claire Lavogez, en mode brouillon
Claire Lavogez a participé à toutes les rencontres de l’équipe de France dans ce tournoi olympique. En tant que remplaçante face à la Colombie, les Etats-Unis ou le Canada et dans la peau d’une titulaire face à la Nouvelle-Zélande. Dans les deux cas, elle n’a pas su se montrer à son avantage, ne sachant pas trop quoi faire du ballon par moments. Si l’état d’esprit et sa combativité étaient là, son aisance technique semblait être restée à Clairefontaine. Avec les « A », Claire Lavogez n’a toujours pas crevé l’écran sur l’ensemble d’une rencontre. Cette fois, c’est peut-être le manque de compétition qui peut expliquer en partie le tournoi décevant de la jeune Lyonnaise.

A Rio : 4 matches, 118 minutes

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