E.Perisset : « Patrice Lair m’a convaincue »

Elle fait partie des nouveaux visages du Paris Saint-Germain féminin version 2016-2017. En provenance de l’Olympique lyonnais, Eve Perisset a quitté son club formateur et sa région natale pour passer un cap, convaincue par Patrice Lair qui l’avait lancée en 2012 avec les pros.

 

 

 

Elle est arrivée un peu sur la pointe de pieds au bord d’un terrain du centre de Bougival. Un peu intimidée, Eve Perisset prend place sur un banc pour répondre à nos questions. Même « si elle n’est pas trop habituée », le discours de la nouvelle parisienne de 21 ans transpire l’envie de réussir dans son nouveau club où elle a débarqué, convaincue par Patrice Lair.

 

Pourquoi avoir choisi le Paris Saint-Germain ?

E.P : « Parce que déjà c’est l’un des meilleurs clubs français avec Lyon et puis quand Patrice (Lair) m’a appelé pour me proposer le projet cela m’a tout de suite plu et vu que je le connaissais d’avant cela m’a mis une motivation supplémentaire pour venir ici.

La présence de Patrice Lair au club a donc joué dans votre décision ?

– Oui beaucoup, c’est lui qui m’a lancée avec les pros à l’OL (en 2012, lors d’un match de Ligue des champions) et c’est lui qui m’a appelée pour venir ici. Et cela a énormément joué sur ma venue. Sans lui j’aurais peut-être mis un peu plus de temps à prendre ma décision.

Et donc vous avez quitté votre club formateur et votre région.

– C’était une décision assez dure à prendre car cela faisait six ans que j’étais à Lyon et puis c’est quand même mon club de cœur car je suis une pure Lyonnaise (Eve Perisset est originaire de Saint-Priest). Une décision à laquelle j’ai bien réfléchi, j’ai vu avec ma famille, mes amies et mes conseillers pour prendre la meilleure décision et c’est pour cela que j’ai pris la décision de partir de Lyon et de venir ici au PSG.

Quelles sont vos premières impressions parisiennes ?

– Je me sens super bien, j’ai été très bien accueillie, les infrastructures sont super biens. Les joueuses sont assez jeunes mais tout le monde est venu me parler et m’a mise à l’aise.

Comment voyez-vous votre venue à Paris ?

– C’est une étape, parce que j’ai toujours été à Lyon, voir un autre environnement, partir loin de sa famille parce que j’ai toujours été dans le cocon familial. Voir d’autres infrastructures, travailler avec un autre staff même si je connais Ota Toru (en provenance de Lyon), Patrice (Lair) et Jérémie Molton le préparateur physique, voir aussi comment sont les clubs féminins français.

C’était devenu trop compliqué de rester à Lyon pour vous ?

– Cela devenait un peu compliqué pour moi, j’ai eu un peu de temps de jeu mais pas assez à mon goût. C’est une étape qui m’a fait grandir car cela m’a fait progresser sur le plan mental et sur le plan physique parce que j’ai joué avec les meilleures filles du monde. Donc c’est compliqué pour les jeunes mais il faut peut-être aussi partir pour pourquoi pas revenir plus tard, on ne sait jamais.

 
Entre le Patrice Lair que vous avez connu à Lyon et celui que vous voyez ici dans l’environnement parisien, a-t-il changé ?

– Je trouve qu’il s’est un peu assagi. Après au fond de lui c’est toujours le même, il court toujours autant (rires). Quand je l’ai eu à Lyon, il m’avait donné énormément de confiance et je vois qu’aujourd’hui il fait pareil avec les jeunes du PSG, c’est ça qui est important.

 
Votre polyvalence est un plus pour vous intégrer ?

– Oui, c’est un plus mais j’aimerais bien être fixe à un poste pour bien le travailler et évoluer correctement. Après si le coach fait appel à moi à d’autres postes, j’essaierai de répondre présente.

 
Où vous-sentez vous le mieux ?

– Les deux postes, numéro 6 ou latérale droite/gauche, je m’y sens bien. Après j’ai une préférence pour le milieu de terrain mais cela ne me dérange pas du tout de jouer latérale car je m’y sens bien aussi ».

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