Deux en un pour la D1 ?

Après la 14e journée qui s’est jouée le week-end dernier, certaines questions commencent à trouver leurs réponses. Au-delà de cela, quelque chose saute aux yeux : l’écart entre le trio de tête et les autres. Cette saison encore plus que les précédentes, la D1 se révèle être un championnat à deux vitesses, mais pas sans surprise pour autant.

 

 

Avec sa victoire face à Montpellier (2-1), ce lundi soir, l’Olympique Lyonnais a véritablement pris une option sur un nouveau titre de champion de France, et on peine à voir qui pourrait encore l’en empêcher. Un résultat qui, dans l’immédiat, fait aussi les affaires du PSG dans sa course à l’Europe. Un peu plus tôt dans le week-end, certaines rencontres n’ont pas vu la hiérarchie respectée, avec notamment les victoires de Fleury face à Soyaux (1-0), de Marseille face à Bordeaux (1-0), ou encore le match nul entre le Paris FC et Rodez (0-0).

 

L’Europe en ligne de mire

Le Paris Saint-Germain et le Montpellier Hérault SC qui complètent le Top 3, derrière le leader lyonnais, vont sans doute se livrer une bataille pour la seconde place du classement, qualificative pour la prochaine Ligue des Champions. Après la défaite de leurs homologues et rivales languedociennes, les Parisiennes ont les cartes en main pour garder leur place. Pour continuer à espérer, les joueuses de Jean-Louis Saez devront dans un premier temps, impérativement gagner le match retour qui verra s’opposer les deux formations lors de la 18e journée, le 1er avril prochain. 

 

Dans un second temps, il faudra compter sur un faux pas des joueuses de la capitale pour que le MHSC garde l’espoir de finir dauphin de l’OL à la fin de la saison. Si l’avantage est donc clairement dans la camp parisien aujourd’hui, Montpellier peut continuer d’y croire, aussi parce que Paris devra affronter l’Olympique Lyonnais lors de l’avant-dernière journée du championnat. Alors, Janice Cayman et ses coéquipières seront-elles en mesure de refaire le coup de la saison dernière, en inversant la tendance dans les dernières semaines, et en privant le Paris Saint-Germain de Ligue des Champions ? Pas impossible, mais il faudra attendre encore un peu pour se faire une idée plus précise.

 

Après le Top 3, le fossé se creuse
Actuel quatrième du championnat, le Paris FC est le seul à naviguer entre deux eaux pour le moment, mais le match nul concédé à Rodez ce week-end, confirme un peu plus ce phénomène de championnat à deux vitesses. Avec dix points de retard sur Montpellier, l’équipe essonnienne à moins de points à son compteur (20 points) que le nombre d’unités qui le sépare du leader lyonnais (22 points), avec certes, un match en retard. Derrière, Bordeaux a lui aussi manqué le coche et l’occasion de revenir un peu sur le PFC ce dimanche. Faute à une défaite 0-1 du côté de Fleury, pourtant derrière lui au classement (8e).

 

Si on a du mal à imaginer que le Paris FC puisse dégringoler (autant) d’ici la fin de saison, le reste du championnat se joue dans un mouchoir de poche, avec des équipes qui ont entre neuf (Marseille, 12e) et quinze points (Bordeaux, 5e). Le « second championnat » de la D1 devrait être intéressant à suivre lui aussi, et les rebondissements suffisamment nombreux pour que le suspense reste entier jusqu’au bout, notamment dans la bataille pour le maintien.

 

 

Sceptique ?
Pour ceux qui auraient encore un peu de mal à croire au déséquilibre de la D1 et à l’écart entre le Top 3 et les autres, il y a un point facile à observer avec le classement : le goal average ! Le constat est simple (et assez inhabituel) puisque seules les équipes du trio de tête ont une différence de buts positive. Cela ne se joue d’ailleurs pas à quelques réalisations, puisque Lyon, Paris, et Montpellier sont respectivement à +62, +32, et +29.
Quoi qu’il en soit et quel que soit l’avis de chacun, personne ne sera contre le fait de rester positif n’est ce pas ?

 

 

 

 

 

Crédits photos : MHSC, Paris FC

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