Débat : Bergerôo doit-il s’inquiéter ?

Comme chaque mardi, la rédaction de Foot d’Elles vous propose un nouveau débat. Pensez-vous que Philippe Bergerôo doive s’inquiéter des blessures récurrentes ou longue durée de certaines cadres de l’équipe de France ? Vous aussi réagissez…

 

 

 

 

Dimanche 24 avril, demi-finale de Ligue des Champions OL-PSG. Amandine Henry n’est (une nouvelle fois) pas sur la feuille de match, Laure Boulleau et Laura Georges, revenues de plusieurs semaines d’absence le week-end précédent pour la demi-finale de Coupe de France face à Montpellier, se blessent de nouveau lors de la première demi-heure du match. Ces blessures à répétition concernant des joueuses cadres de l’équipe de France doivent-elles inquiéter Philippe Bergerôo en vue des Jeux olympiques ?

 

OUI : Amandine Henry, Laura Georges ou Laure Boulleau sont trois joueuses cadres de l’équipe de France, et parmi les meilleures au monde à leur poste respectif. En cette année post-Coupe du monde qui fait des dégâts au niveau des blessures (surtout après une compétition sur synthétique), ces trois piliers de l’EDF enchaînent les blessures (depuis encore plus longtemps pour les Parisiennes) et la question de leur état de santé pour les Jeux olympiques est un point d’interrogation, même si les Jeux ne commencent pas avant plusieurs mois. Plus que trois simples joueuses, Henry, Boulleau et Georges sont également des exemples en terme d’état d’esprit conquérant et de « fighting spirit », un des points faibles des Bleues. Si on ajoute les absences également de plusieurs semaines d’autres piliers défensifs de l’équipe nationale comme Wendie Renard ou Jessica Houara d’Hommeaux au cours de la saison, cette dernière évoluant sans véritable doublure que ce soit en club ou en sélection, le secteur défensif de l’équipe de France, normalement un point fort des Tricolores, n’est pas des plus sereins à l’heure actuelle. En attaque, les places à prendre sont rares et plusieurs jeunes joueuses en lice pour intégrer le groupe des 18 auront connu plusieurs mois d’absence, de Clarisse Le Bihan à Claire Lavogez en passant par Kenza Dali.

 

 

NON : Il est indéniable que Laura Georges, Laure Boulleau et Amandine Henry sont trois cadres de l’équipe. Cependant, l’équipe de France n’est pas sans ressource, et leurs remplaçantes sont déjà en place : Griedge Mbock Bathy (ou Sabrina Delannoy), Amel Majri et Kheira Hamraoui ont déjà montré que l’équipe pouvait compter sur elles et elles sont déjà bien installées dans le groupe, si jamais une de ces cadres devait être absente. De plus, les Jeux ne commencent que début août, soit dans plus de trois mois, et les joueuses de l’équipe de France auront depuis longtemps fini leur saison en club (22 mai, date de la dernière journée de D1) avant une préparation de presque un mois avec l’équipe nationale qui débutera en Bretagne. De quoi arriver au meilleur de leur forme à Rio, et de permettre à Philippe Bergerôo de disposer d’un groupe avec ses cadres et un banc de qualité, puisque les doublures de ces cadres auront eu l’occasion d’engranger de l’expérience au cours des nombreuses absences de ces trois joueuses cette saison.

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