D2 : présentation du groupe C

Qui dit réforme des championnats dit qu’un club de D2 sur deux va être relégué en DH cette saison. Seuls les clubs les plus forts, ou qui auront connu le moins de soucis conserveront leur place en deuxième division. Foot d’Elles vous propose un tour des clubs du groupe C et leurs chances pour la saison

 

 

 

Cette année, la discussion et l’enjeu principal de la D2 n’est pas « qui va monter ? » mais tout simplement, « qui va réussir à conserver sa place ? ». Il est à peu près certain que des clubs considérés comme des favoris pour la montée se retrouveront en DH l’année prochaine, tant les résultats pourraient se jouer sur des petits détails. Présentation du groupe C qui comprend quelques favoris

 

Bataille pour la montée

Pour certains clubs, ce n’est pas seulement le maintien qui sera visé cette saison, mais aussi la montée. Parmi eux, Dijon et l’Olympique de Marseille semblent se détacher même si des valeurs sûres comme Toulouse, Le Puy, Grenoble/Claix ou Monteux feront tout pour les en empêcher.

Cinquième du groupe A la saison passée, Dijon a haussé le ton à l’intersaison avec un recrutement made in D1. Malgré le départ d’Anaïs Brahier, cadre de l’équipe, Dijon a recruté plusieurs joueuses dont Adeline Rousseau, Amandine Soulard et Ludivine Bultel. D’un seul coup, Dijon passe du statut d’outsider à celui de favori pour la montée. Autre club dans ce cas, l’Olympique de Marseille malgré des départs importants comme celui de sa capitaine et leader charismatique Léa Rubio, Charline Marcilly ou encore Alicia Pourquiès. Mais le club a recruté fort : Sandrine Brétigny et Nora Coton-Pélagie en tête. Favori pour la montée, l’OM devra bien gérer son début de saison alors que plusieurs blessées longue durée sont déjà à déplorer.

« Seulement » 4e du groupe la saison passée, Toulouse a connu un certain nombre de départs pas forcément remplacés. Mais Marie-Pierre Castera est toujours là, et plusieurs jeunes de l’équipe U19 (une des meilleures en France) auront l’occasion de montrer leurs qualités. Claix, devenu Grenoble, sera un concurrent sérieux. Nicolas Bach prend la tête de l’équipe, Julie Perrodin remplace Dina Jeanjean dans les buts, Gladys Boilard ou encore Caroline Audemar viennent renforcer l’équipe. Troisième la saison passée, Le Puy a fait confiance à l’effectif déjà en place pour se maintenir. Monteux, qui avait terminé 6e juste derrière Toulouse et Claix la saison passée, a gardé la plupart de ses cadres et enregistré l’arrivée notamment de Lugdivine Montagna. 

 

Ils se battront pour le maintien

Laurent Robert, le nouvel entraineur du FA Marseille, déclairait hier à La Provence que le club visait le maintien mais n’excluait pas de jouer les trouble-fêtes. Septième la saison passée en ayant montré de belles choses, le club s’est renforcé pendant l’intersaison et ses problèmes de stades semblent réglés. Les  cadres Sofia Guellati et Océane Saunier (19 buts la saison passée) ont quitté le club le club à l’intersaison, deux pertes importantes avec lesquelles Aurillac-Arpajon devra faire cette saison. La Véore Montoison mise sur la stabilité malgré la fin de carrière de Cécile Coulomb, cadre de l’équipe depuis plusieurs années.

Nivolas-Vermelle, comme La Véore, mise sur la stabilité d’une équipe accrocheuse qui sait perturber les plans des « favoris ». La tâche sera compliquée pour les promus Flacé-Mâcon et Nivolet. Si le premier nommé a recruté plusieurs joueuses pour renforcer un effectif stable, le club faisant confiance aux joueuses qui ont obtenu la montée, Nivolet va attaquer la saison avec un groupe quasiment intact par rapport à celui qui a obtenu la montée. Flacé-Mâcon saura rapidement où il se situe par rapport aux « favoris » du groupe puisqu’il affrontera Monteux, Le Puy et Dijon lors des trois premières journées.

 

 

Crédit photos : Facebook / Grenoble Métropole Claix, Nivolet

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