D2 : le 24 avril 2016, date historique pour l’OM ?

Ce week-end, à l’occasion de la 20e journée de D2, l’Olympique de Marseille aura l’occasion de valider sa montée deux journées avant la fin de saison. Alors que le club connait une saison difficile, l’équipe féminine réalise une très belle saison qui pourrait lui permettre d’atteindre l’élite cinq ans après le début de sa nouvelle aventure.

 

 

L’OM féminin a existé plus de 60 ans avant de disparaître. C’est en 2010 que le club le plus populaire de France a décidé de relancer une section féminine, le projet prenant forme à l’été 2011 après la décision de ne pas fusionner et de repartir de zéro, 25 ans après sa dissolution en 1986. Depuis, un parcours presque à l’image de sa devise « Droit au but » à l’exception de sa deuxième place du groupe C la saison dernière et en conséquence une seconde saison en deuxième division. Dimanche, l’équipe dirigée par Chistophe Parra peut valider sa montée dans l’élite du football féminin français en cas de victoire face au Puy.

 

De la DH à la D2 

L’Olympique de Marseille féminin nouvelle mouture a donc démarré son aventure à l’été 2011, en bas de l’échelle. En trois ans, l’équipe n’a pas connu de concurrence pour grimper de division en division. Du District à la DH en passant par la DH Challenger, l’équipe atteint la D2 en 2014. La saison dernière, le club fait partie des outsiders pour la montée mais n’est pas favori. Si cela ne passera pas loin, l’équipe échouera finalement à la deuxième place du groupe C derrière Nîmes, « retapant » ainsi son année, sûrement un mal pour un bien après ces montées successives avec un groupe ayant relativement peu changé.

A l’été 2015, l’effectif connait de nombreuses modifications. Plusieurs joueuses-cadres et/ou ayant activement participé aux montées successives du club quittent le navire, la capitaine Léa Rubio en tête (elle signera ensuite pour Nîmes en D1), remplacées par des joueuses à l’accent D1, à commencer par Sandrine « Brétigoal » Brétigny en provenance de Juvisy, et qui a également marqué plus de 200 buts avec l’Olympique Lyonnais, le meilleur club de l’Hexagone. Avec sa nouvelle capitaine d’expérience Caroline Pizzala, ses jeunes pousses et ses joueuses ayant engrangé de l’expérience, l’OM est paré pour la D1 !

 

2016, la bonne année ?

En 2015/2016, l’OM passe du statut d’outsider à celui de favori aux côtés de Dijon, Grenoble-Claix, qui se sont joliment renforcés à l’intersaison, ou encore Toulouse. La blessure d’Anaïs Ribeyra et la défaite lors du match retour face à l’OM coïncideront avec la panne de Grenoble-Claix, en passe d’être éjecté du podium et hors course pour la montée depuis quelque temps. Toulouse, dans une forme olympique, a mis trop longtemps à démarrer sa saison pour jouer la montée. Reste Dijon, équipe solide qui se sera montrée le principal adversaire des Olympiennes mais qui accuse un retard important alors que la fin de saison approche à grands pas. 

Ce dimanche, l’OM, seule équipe invaincue en D2 cette saison, peut valider sa montée pour l’élite en cas de victoire face au Puy. Lors du match aller, les Auvergnates avait mené au score et ne s’était inclinées que 1-2. Actuellement sixième et à la lutte avec Monteux, Véore-Montoison et Nivolas Vermelle pour la dernière place synonyme de maintien, Le Puy ne se rend certainement pas à Marseille en victime expiatoire, et pour accéder à l’élite dès ce week-end, l’OM va devoir s’employer. Et si le club n’y parvenait pas ce dimanche, à domicile, l’affiche Dijon-OM programmée le 8 mai ne manquerait pas d’enjeu…

 

 

 

Crédit photo : Philippe Serve / olympiennesetmarseillaises.fr

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