D2 – Groupe C : Le bilan à la mi-championnat

C’est la trêve pour les 36 clubs de D2, qui ont disputé la phase aller du championnat de cette saison à part. Un repos bien mérité alors que la bataille pour le maintien va reprendre de plus belle en janvier, et que la phase retour se déroulera au fil de l’officialisation des équipes reléguées. Aujourd’hui, bilan du groupe C.

 

 

 

C’est certainement le groupe le plus indécis en ce qui concerne le maintien. Derrière un trio OM/Grenoble Claix/Dijon très solide, les concurrents sont loin. Aurillac-Arpajon et Toulouse ont de l’avance sur la zone de relégation, mais derrière, rien de moins que six équipes peuvent espérer la dernière place pour le maintien et le classement pourrait -devrait- évoluer journée après journée. La deuxième partie de saison s’annonce passionnante. Le bilan.

 

Un trio pour une place dans l’élite

L’Olympique de Marseille, qui mène la danse, Grenoble Claix et Dijon vont se battre pour une place en D1. Les trois ont des arguments pour y arriver, même si sera plus compliqué pour Dijon, qui compte deux défaites (obtenues contre ses concurrents directs). Les trois équipes s’appuient sur une défense solide et une attaque prolifique. L’arrivée d’Anaïs Ribeyra à Grenoble Claix a apporté un plus énorme, et le club a enchainé les scores fleuves. Son duo avec Laury Jésus est un argument de taille pour obtenir la montée (27 buts en six matches disputés ensemble). Mais pour l’instant, c’est l’OM qui est en tête. Après avoir raté de peu la montée la saison dernière, le club s’est renforcé et s’appuie sur un milieu estampillé D1 très performant et une Sandrine Brétigny qui empile les buts en attaque. La décision se fera dans les confrontations directes, et il est probable que le moindre point lâché aura des conséquences.

 

Aurillac-Arpajon et Toulouse entre deux

La saison avait commencé de la pire des façons pour Aurillac qui avait perdu son entraîneur Alain Morzières la veille de la première journée. Pour le moment, les joueuses lui font plus qu’honneur puisque l’équipe est à la 4e place, avec huit points d’avance sur le premier relégable, et ont donc tous les éléments en main pour conserver leur place en D2. Début de saison poussif pour Toulouse qui n’a que quatre points d’avance sur la zone de relégation et a obtenu plusieurs résultats décevants. Le club n’a donc pas vraiment de marge, d’autant plus que ça va pousser derrière, et devra espérer également que sa buteuse Marie-Pierre Castera retrouve le chemin des filets (derniers buts début novembre).

 

Six pour une

La lutte va être féroce pour accrocher la 6e et dernière place du maintien, puisque quatre points seulement séparent Monteux, 6e, et Véore-Montoison, 11e. Rien n’est donc joué, et ces clubs peuvent même espérer accrocher Toulouse pour ouvrir la bataille. Monteux a déjà encaissé autant de buts que la saison passée et devrai donc se montrer plus solide derrière pour conserver sa sixième place, mais également se montrer plus constant. Nivolas-Vermelle, 10e les deux saison précédentes, se sent pousser des ailes cette saison et est à égalité de points avec Monteux. Il lui faudra toutefois se montrer plus efficace en attaque pour être une réelle menace. L’équipe a en tout cas prouvé qu’elle avait des ressources mentales pour se mêler à la lutte. Le Puy, sur le podium la saison passée, était 4e après cinq journées, avec cinq points d’avance sur la zone de relégation. Le club a ensuite inscrit 7 points en six journées. Il va falloir se ressaisir.

Trois victoires seulement pour le FA Marseille revenu dans la course au maintien en l’emportant lors de la 11e journée. L’ancien Celtic va devoir se reprendre et se montrer plus solide en défense, en espérant que sa buteuse Alexandra Moziyan soit en plein forme à son retour de suspension. Rien n’est perdu. Dernier au soir de la 9e journée avec huit points de retard sur la 6e place, le promu Flacé Mâcon a enchaîné avec deux victoires pour terminer la phase aller qui lui permet de revenir dans la course au maintien. Tout est possible pour Véore Montoison au niveau comptable. Cependant, avec neuf buts inscrits seulement (six pour la seule Mathilde Penduff), difficile d’imaginer une belle remontée au classement sans changement à ce niveau, d’autant plus que la défense encaisse plus de deux buts en moyenne par match.

 

Nivolet, descente attendue ?

Un match nul, une victoire, et… neuf défaites pour conclure la phase aller. Le promu savoyard n’a fait illusion que lors des deux premières journées avant de s’effondrer. Pourtant, le club n’a pas forcément démérité, perdant notamment que sur le plus petit des scores face à l’Olympique de Marseille. Avec neuf points de retard sur la sixième place, le maintien n’est pas impossible d’un point de vue mathématique. Des bonnes performances en début d’année pourraient remettre le promu en selle. Mais pour gagner, il faut marquer, et huit buts inscrits en onze journées pour le moment sont insuffisants alors que la défense n’est pas imperméable.

 

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