D2 – Gr. B : Le bilan à mi-saison

C’est ce week-end que s’est déroulée la onzième journée synonyme de fin de la phase aller. Foot d’Elles vous propose de revenir sur la première partie de saison en D2, en terminant avec le groupe B qui a vu Val d’Orge se détacher dans la dernière ligne droite alors que cinq clubs se sont détachés du lot.

 

 

 

Pour cette première année à deux groupes après une saison qui a vu une grosse bataille se dérouler pour réduire le deuxième niveau national d’un groupe et augmenter sa compétitivité, le groupe B promettait une grosse bataille en haut de classement et elle a bien commencé même si Val d’Orge a réussi sur les dernières journées à creuser le trou pour terminer la phase aller avec de l’avance sur ses concurrents directs. Le point à la mi-championnat.

 

Val d’Orge, leader solide

Un effectif composé de joueuses expérimentées, avec quelques jeunes espoirs et une belle régularité ont permis au club de l’Essonne de terminer la phase aller comme le seul club sans défaite au compteur. C’est lors de la dixième journée, face à Dijon (victoire 4-0), que le dynamique s’est pour de bon inversée dans cette première moitié de championnat et que Val d’Orge s’est emparé seul de la tête du groupe. Parmi les principaux favoris à la montée, Val d’Orge a su se montrer le plus régulier par rapport à ses concurrents directs, jusqu’à voir son avance atteindre les cinq points à la mi-championnat de façon presque inattendue, puisqu’il a fallu qu’aucun de ses trois plus proches poursuivants ne gagne ce week-end. Désormais, le club est maitre de son destin, et à l’exception d’un premier match à risque contre la jeune équipe de Vendenheim pour débuter la phase retour, le calendrier lui est plutôt favorable pour faire grandir son avance avant d’affronter Dijon et Toulouse lors des trois dernières journées.

 

Un quatuor à sa poursuite

A l’exception de deux matches nuls pour commencer la saison et un faux-pas à Nîmes, Toulouse est toujours resté dans le coup, au contraire de l’année passée où le club avait enterré toute chance de montée très rapidement après un début de saison ratée. Avec cinq points de retard sur Val d’Orge, Toulouse est toujours dans le coup, grâce notamment à sa buteuse Marie-Pierre Castera (13 buts), toujours aussi efficace, mais il lui faudra arrêter de lâcher des points face à des équipes compliquées à manoeuvrer comme Toulon ou Metz ESAP pour viser la montée. La première partie de phase retour lui est favorable pour mettre la pression.

A égalité de point, Dijon qui a eu un peu de mal à terminer la phase aller avec aucune victoire lors des trois dernières journées, dont une défaite sévère face à Val d’Orge qui l’a vu passer de leader incontesté pendant presque toute la phase aller à poursuivant avec cinq points de retard sur le leader à la trêve -qui semble bienvenue. Il va falloir se remettre les idées en place et redémarrer la phase retour avec l’allant du début de saison pour continuer à croire à la montée.

A hauteur de Toulouse et Dijon, Grenoble qui n’a pas toujours su se montrer « tueur » face aux outsiders. La saison passée, le duo Laury Jésus-Anaïs Ribeyra avait fait souffrir les défenses adverses et porté le club avant la blessure de Ribeyra. Cette saison, la première a joué lors de la première journée, la seconde est revenue à la moitié de la phase aller. Le potentiel offensif du club s’en est logiquement ressenti, et l’équipe est moins fringante. Cependant, elle reste très solide et n’a certainement pas dit son dernier mot pour la montée, ce qui promet une belle bagarre dès le début de la phase retour.

Vendenheim, deux points derrière le trio, est un peu l’invité surprise. D’une part, parce que l’effectif est jeune et a vu des cadres partir à l’intersaison, de l’autre parce que l’équipe a débuté la saison par trois défaites. Mais les Alsaciennes ont su se relever et enchainer par une série de sept matches sans défaite, dont cinq victoires, pour revenir dans le coup et perturber le top 4 attendu, série qui s’est achevée contre Toulouse lors de la onzième journée. Avec Val d’Orge et Grenoble pour débuter la phase retour, on va vite savoir si le club peut jouer les premiers rôles sur la saison entière.

 

Les détachés

A cinq points du peloton de tête, un duo d’expérience avec Nîmes et Yzeure, deux anciens de D1. Nîmes aura manqué de régularité au cours de la phase aller pour jouer les premiers rôles, et cet exercice a tout d’une saison de transition pour le club qui évoluait à l’échelon supérieur l’année passée. Avec douze points de retard sur la tête et onze d’avance sur la zone rouge, le club qui a changé d’entraineur en cours d’exercice va pouvoir gérer la deuxième partie de saison sans grande pression.

Avec un groupe rajeuni avant un exercice présenté dès le départ comme une saison de transition après avoir manqué la montée de très peu à deux reprises lors des deux saisons précédentes (un point de moins que La Roche en 2015, à égalité de points avec Bordeaux en 2016), Yzeure a débuté par une victoire avant de n’empocher qu’un point lors des quatre journées suivantes. Il a ensuite enchainé trois victoires en quatre journées, et a terminé sur deux matches nuls. Dans la même situation que Nîmes, la seconde partie de saison va se dérouler sans grand enjeu.

Derrière ce duo, Metz ESAP et Clermont vont regarder derrière, même si leur avance sur la zone de relégation est confortable. Metz n’a remporté que deux matches, mais s’est montré coriace et difficile à battre (six matches nuls). La jeune équipe équipe  mosellane qui découvre la D2 engrange de l’expérience et devrait, à moins de mal terminer la saison, se maintenir, ce qui serait synonyme d’objectif atteint. La seconde partie de saison verra le club affronter les favoris dans les dernières journées, il faudra donc faire le plein avant pour aborder la dernière ligne droite sans pression.

Clermont de son côté a eu du mal à lancer sa saison, la première en D2 sous cette appellation. Sans aucune victoire après six journées, le club a terminé la première phase avec trois victoires en cinq matches, dont deux face à des concurrents directs pour le maintien. Le promu est donc maitre de son destin pour la phase retour, avec un matelas de sept points d’avance sur la zone rouge et un premier match retour à bien négocier face à Aurillac Arpajon qui va tenter de quitter la zone de relégation.

 

Le lutte pour le maintien

Le Puy et Aurillac-Arpajon avaient « survécu » à la saison précédente en terminant dans les six premiers du groupe, ce qui leur a permis de continuer l’aventure en D2. Mais ce début de saison a été tout autre, et voilà qu’il va une nouvelle fois montrer leurs ressources mentales pour éviter la relégation. A la trêve, Le Puy n’est pas relégable avec un point d’avance sur Aurillac qu’il a battu lors de la onzième journée, pour sa première victoire de la saison, après avoir squatté la zone rouge. Une victoire précieuse et à confirmer rapidement, car la menace est bien réelle, et le club a six points de retard sur le club qui le précède au classement, Clermont.

Du côté d’Aurillac-Arpajon, c’est une belle occasion de se donner un peu d’air que le club a laissé filer lors de la dernière journée face au Puy. Toujours relégable, avec un groupe restreint, il va falloir serrer les dents et marquer des points dès le début de la phase retour avec un premier match face à Clermont qui lui permettrait, en cas de victoire, de relancer le suspense en bas de tableau et certainement de sortir, dans un premier temps, de la zone rouge.

Toulon, lanterne rouge à la trêve, est la seule équipe à n’avoir remporté aucun match lors de la phase aller. Le promu s’est pourtant érigé en équipe accrocheuse de têtes, comme en témoignent ses matches nuls face à Toulouse, Val d’Orge ou encore Dijon. Mais cela ne suffit pas, et pour éviter la relégation après un an en D2, il va falloir commencer à empocher des points. Le début de la phase retour verra le club varois afronter Toulouse, Val d’Orge et Vendenheim, un menu copieux pour se relancer…

 

 

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