D1 : Vers une saison plus équilibrée et attrayante ?

La saison 2016-2017 commence dans cinq jours alors Foot d’Elles profite de l’occasion pour relancer son habituel débat du mardi. Cette semaine, le sujet tourne autour de… la D1 forcément ! Ce nouvel exercice sera-t-il plus exaltant que les précédents ? Vous aussi donnez votre avis et argumentez.

 

 

 

C’est ce samedi 10 septembre que la D1 Féminine fera son grand retour, alors inévitablement on s’interroge sur ce que la saison 2016-2017 va nous offrir. Cette dernière sera-t-elle meilleure que les précédentes ? Certaines équipes parviendront-elles à créer la surprise ? L’engouement autour de la D1 sera-t-il plus important ?
Chers lecteurs, chères lectrices, avant que la saison ne commence et que les premiers éléments de réponse nous soient officiellement donnés, voici quelques uns des mes arguments. Et vous, qu’en pensez-vous ?

 

Des promus au niveau
Les trois « petits » nouveaux que sont l’Olympique de Marseille, le FC Metz et les Girondins de Bordeaux semblent peut-être davantage prêts que les promus des saisons précédentes. A commencer par le club phocéen qui a clairement mis les moyens pour que son équipe féminine ne fasse pas que de la figuration. En recrutant dix joueuses, dont la plupart ont déjà évolué en D1, l’OM a frappé un gros coup et espère bien faire plus que se maintenir pour sa première saison parmi l’élite. Le FC Metz a été moins actif pendant le mercato mais aura lui sans doute tiré certains enseignements de sa saison 2014-2015, où il n’avait pas réussi à se maintenir en D1. Le club mosellan a depuis joué la carte de la stabilité en continuant de travailler avec la quasi totalité de cet effectif et donc avec des joueuses qui savent les erreurs à ne plus commettre pour éviter de faire le yoyo entre la D1 et la D2. Du côté de Bordeaux, les Girondines sont celles qui en connaissent le moins sur la première division et avec un groupe assez inexpérimenté. Cette saison sera donc un vrai challenge pour les Girondins de Bordeaux dont la section féminine est en phase de structuration.
Si on ne peut pas être certain du niveau que proposeront les promus cette saison, il y a en revanche bien un élément qui pourrait attirer les curieux vers la D1 féminine. En effet, avec ces trois-là, l’élite du football féminin français ajoute à sa liste, trois noms de club connus et reconnus dans le monde du football. Il n’y a donc plus qu’à espérer que les supporters soient ceux d’un club et pas seulement de leur équipe masculine.

 

 

 

Des écarts moins conséquents ?
L’Olympique Lyonnais, vainqueur des dix derniers championnats, a recruté fort cet été et semble ne pas vouloir laisser sa place à un autre. Avec l’arrivée de quatre anciennes parisiennes (Jessica Houara d’Hommeaux, Caroline Seger, Kheira Hamraoui, Kenza Dali) et de la récente championne olympique Dzenifer Marozsan, notamment, on peine à imaginer que Lyon ne soit pas encore au dessus cette saison. Derrière, le Paris Saint-Germain, dont Patrice Lair a repris les rênes, va certainement devoir s’habituer à une nouvelle manière de travailler et aura peut-être besoin d’un peu de temps pour trouver des automatismes avec les recrues. Un point intéressant pour Montpellier et Juvisy qui espèrent eux pouvoir chambouler le haut du classement pour cette édition 2016-2017.
Le niveau de jeu de la saison dernière et le mercato estival laisse aussi penser que la bataille ne se jouera pas que pour le Top 4 . En effet, avec Rodez, Saint-Etienne, Soyaux, Albi, Marseille… Il paraît bien difficile aujourd’hui de savoir quelle équipe finira à quelle place, mais une chose est sûre, toutes ont des arguments à faire valoir et une grosse envie de réduire l’écart -voire mieux- avec les cadors du championnat. La nouveauté est qu’il n’y aura que deux relégués à l’issue de la saison, alors nul doute que cela se bousculera encore un peu plus pour ne pas faire partie de ces deux-là. 2016-2017, attention aux turbulences…

 

 

 

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