D1 : Les enseignements de la phase aller

La phase aller du championnat de France de Division 1 féminine vient de s’achever. Du maintien à la lutte pour les places européennes, la rédaction vous propose un arrêt sur images à mi-parcours des forces en présence.

 

 

 

 

 

La D1 ressemble de plus en plus à un long fleuve tranquille pour certains, un parcours du combattant pour d’autres. Comme depuis presque dix ans, le championnat est coupé en deux. Le monde professionnel à l’étage supérieur, en-dessous, le peloton qui se bat pour progresser avec les moyens du bord ou tout simplement pour survivre dans l’élite.

 
Le trouble-fête héraultais

Sans surprise, le Top 4 n’a pas changé de composition. Ce qui change après cette phase aller, c’est sa hiérarchie. L’empereur lyonnais est toujours installé sur son trône. Juste derrière, Montpellier a retrouvé une place au soleil. Au prix d’un recrutement judicieux et des performances convaincantes, les Héraultaises semblent profiter d’une alchimie propice aux succès en 2015. Seule équipe à avoir tenu en échec l’OL lors de cette phase aller, le MHSC s’est avéré être un candidat sérieux pour la Ligue des Champions au cours de ces onze premières journées. De son côté, d’abord en rodage, le Paris Saint-Germain a montré des signes encourageants dans le jeu à la fin de l’automne qui pourraient laisser croire à une phase retour plus florissante sur tous les plans. Au pied du podium, Juvisy a lâché prise après s’être incliné face aux trois locataires du podium. Avec un nouveau coach et un nouveau projet de jeu, les Juvisiennes tentent de lutter avec leurs armes, mais face aux clubs professionnels, cela ne passe plus. Au bout de cette phase aller, Lyon, Montpellier et Paris se tiennent en trois points. Le second n’est pas étranger à cette situation comptable qui offre un regain de suspense pour 2016. On ne va pas s’en plaindre.

 

Rodez, leader de l’autre D1

Dans l’Aveyron, l’automne s’est plutôt bien passé. Cinquième avec 27 points, Rodez mène le peloton. Ce presque mini championnat avec des clubs en construction qui tentent de pérenniser leur projet au haut niveau. Après chaque victoire, les Rafettes ont d’ailleurs du mal à s’arrêter de chanter. Elles ont raison car pas grand monde n’aurait parié sur la réussite du RAF et de son nouveau coach, Sébastien Joseph. Ce classement profite également d’une première partie de championnat en forme d’étape de montagne de Soyaux, Albi et surtout Guingamp. Sans défense, les joueuses de Sarah M’Barek ont perdu la formule qui faisait d’elles un excellent cinquième la saison passée et comptent à mi-parcours deux longueurs de retard sur le trio : ASJ-ASSE-Albi. Des Albigeoises qui après de belles promesses semblent plafonner.

Cinq pour une place

Si Saint-Maur et Nîmes montrent toujours autant d’envie et de combativité chaque week-end, les deux promus sont plus qu’en difficulté en vue d’un futur maintien. Avec respectivement une seule victoire et aucun succès lors de la phase aller, on voit mal comment ils pourraient s’en sortir. De son côté, le premier relégable, La Roche, avec 20 points et des progrès significatifs dans le jeu, n’est pas encore décroché. Quatre autres équipes sont aussi concernées par cette place de relégable : Soyaux, Saint-Etienne, Albi et Guingamp. Avec les inconstances des uns et des autres, la lutte pour le maintien promet d’être intense d’ici la 22e journée. Mais pour l’heure, il faut d’abord entamer la phase retour et avec les 12e et 13e journées placées avant les fêtes. Car en D1, la fin des matches allers ne rime pas avec trêve. 

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