D1 : Les chiffres et dates marquantes à la trêve

Les joueuses évoluant en D1 profitent de quelques jours de repos en cette fin d’année, avant de reprendre le chemin de l’entrainement en vue de l’année 2017. Puisque c’est la trêve, revenons sur le début de saison -quelque peu tronqué- en quelques chiffres, et en dates marquantes.

 

 

 

 

 

Les chiffres à la trêve*

0 : Comme le nombre de buts encaissés par le Paris Saint-Germain depuis le début de saison et une performance unique depuis le retour au format actuel de la D1 en 2002-2003. Le PSG déjà  (en 2009) et Lyon (en 2007) s’en étaient approchés avec un but encaissé.

 

5 : Comme le nombre d’années depuis la dernière fois qu’un club autre que Lyon était leader à la trêve. Il s’agit de Juvisy, qui devançait les Rhodaniennes (invaincues) d’un point lors de la saison 2011-2012. Une saison qui s’était terminé par un nouveau sacre lyonnais et une victoire de l’OL à Juvisy 0-3 lors de la dernière journée.

 

13 : C’est le nombre inscrit par la leader du classement de la spécialité à la trêve, l’attaquante suédoise de Montpellier Sofia Jakobsson. Elle devance l’attaquante lyonnaise Eugénie Le Sommer (11 buts), et un duo parisiano-lyonnais Ada Hegerberg/Marie-Laure Delie avec 9 buts. À noter le quintuplé lors de la première journée de Le Sommer face à Soyaux, et les quadruplés de Camille Catala contre Rodez lors de la quatrième journée, et de Jakobsson contre Albi en match en retard de la septième journée. La saison pasée, Ada Hegerberg avait déjà inscrit 22 buts.

 

21 : C’est le nombre de matches qui se sont achevés avec un écart entre deux et quatre buts, soit plus d’un tiers des matches disputés en cette première partie de championnat. Alors qu’un seul match a vu une équipe marquer au moins dix buts (Juvisy face à Rodez lors de la quatrième journée), quinze matches se sont décidés avec un but d’écart, douze avec au moins cinq buts d’écart, et à onze reprises, les équipes ont partagé les points.

 

60 : Après plusieurs années à 12 voire 13 journées disputées avant la trêve, ce début de saison a été moins imposant, avec un début plus tardif en raison des Jeux olympiques et un petit relâchement lors de la Coupe du monde des moins de 20 ans. Du coup, alors qu’il reste encore six rencontres à disputer pour compléter la phase aller, soixantes rencontres ont été jouées à la trêve (contre 78 l’an passé). Seuls Rodez, Bordeaux et Montpellier ont disputé l’intégralité des onze journées.

 

206 : C’est le nombre de buts inscrits depuis le 11 septembre, soit une moyenne (plutôt faible comparée aux années précédentes) de 3,4 par match. Quatre rencontres n’ont pas connu le moindre but, dont deux pour Guingamp (contre Saint-Etienne et Soyaux) et Saint-Etienne (contre Guingamp et Albi).

 

 

Les dates marquantes

11 septembre  (J1) : On ne le savait pas encore, mais la victoire de Guingamp face à Juvisy lors de la première journée allait annoncer la tendance pour ces deux clubs en cette fin d’année 2016, Guingamp terminant devant au classement.

Également, choc entre deux promus de prestige, Bordeaux et Marseille. Pour leur début en D1, les deux équipes, devant un public nombreux et une belle ambiance, ne parvenaient pas à se départager.

 

25 septembre (J2) : Il s’agissait de la deuxième journée à peine, et le calendrier réservait le premier Classique de la D1, remporté logiquement par le Paris Saint-Germain face à l’Olympique de Marseille. 

 

9 octobre  (J4) : Juvisy réalisait un festival offensif face à Rodez, cinquième du dernier exercice, et était la seule équipe à marquer au moins dix buts en un match jusqu’à la trêve (0-10), avec un quadruplé pour Camille Catala. Une victoire large qui n’allait pourtant pas lancer complètement les Franciliennes.

 

15 octobre (J5) : Premier choc entre les deux Olympiques, qui tourne logiquement à l’avantage des décuples championnes en titre. L’OM devient cependant le premier club à marquer un but à l’OL en ce début de saison par l’intermédiaire de Viviane Asseyi.

Première affiche entre membres du top 4, Juvisy reçoit Montpellier et s’incline 1-2. Kadidiatou Diani, qui réduit le score à la fin des arrêts de jeu, est la première à inscrire un but aux joueuses héraultaises. Sandie Toletti et Sofia Jakobsson avaient marqué auparavant.

 

20 novembre (J8) : Attendue, la première victoire de l’OM est arrivé face à un adversaire que l’on attendait pas forcément, Juvisy (2-1). Une première victoire historique pour les Olympiennes qui lançaient ainsi leur saison, alors que Juvisy continuait à décevoir.

 

10 décembre (J10) : Double affiche au sommet, entre Lyon et Montpellier, et le PSG et Juvisy. Dans la première rencontre, Lyon sort vainqueur 2-1 après avoir inscrit deux buts dans les sept premières minutes de jeu, Montpellier égalisant en fin de première période. Dans le derby francilien, le PSG a pris le dessus sur Juvisy grâce à un triplé de Marie-Laure Delie. Lyon et le PSG conservent leur place de co-leader avec autant de victoires que de matches disputés.

 

17 décembre (J11) : Très attendu, le premier duel entre le PSG et l’OL. À domicile, les Parisiennes se sont imposées grâce à un but en fin de rencontre de Marie-Laure Delie qui répond une nouvelle fois présente. Une victoire précieuse pour le PSG qui est seul leader à la trêve, et permet de conserver le suspense pour la suite du championnat.

 

 

 

* Tous les chiffres sont susceptibles d’être modifiés en fonction de la décision de la FFF par rapport au match de la première journée Albi-PSG dont la décision devrait être connue le 4 janvier.

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