D1 : Et si Metz, Bordeaux et l’OM montaient cette saison ?

La saison prochaine, la D1 pourrait voir arriver trois équipes soutenues par un club professionnel (le FC Metz, les Girondins de Bordeaux et l’Olympique de Marseille). S’il s’agit actuellement d’un cas de figure au conditionnel, la question mérite cependant d’être posée, pour cette année ou celles à venir

 

 

Et si… et si Metz, Bordeaux et l’OM rejoignaient la D1 à l’issue de cette saison ? A quelques jours de chocs certainement décisifs pour la montée dans les groupes B (Bordeaux-Yzeure) et C (OM-Grenoble-Claix) de D2, ce cas de figure ne semble pas impossible bien qu’aucun de ces trois clubs ne soit en position favorable actuellement (Arras, Yzeure et Grenoble-Claix ont les cartes en main). Cependant, et bien que ces trois équipes aient connu des parcours très différents ces dernières années, la question de leur montée, et au-delà, de l’arrivée d’équipes ayant un club professionnel à leurs côtés, est bien actuelle.

 

Lyon, PSG, Montpellier, Saint-Etienne, Guingamp sont les cinq équipes féminines de D1 rattachées à un club masculin professionnel. Ces cinq équipes pourraient être rejointes par trois nouvelles la saison prochaine, en théorie. Metz, qui a repris Algrange qui venait d’obtenir sa montée en D1 en 2014 et qui a donc l’expérience d’une saison de D1. Bordeaux, qui a repris Blanquefort à l’intersaison et qui joue déjà la montée, et l’OM, qui a débuté en bas de l’échelle et dispute actuellement sa deuxième saison de D2 après avoir manqué la montée de peu la saison passée et dispose d’un pouvoir d’attractivité assez unique en France.

Actuellement, les cinq équipes « pro » (appartenant à un club pro) de D1 ne bénéficient pas toutes du même soutien de la part de leur club, qu’il soit logistique, financier, etc. Dans le cas de Metz, Bordeaux ou l’OM, le soutien du club se fait ressentir, à des niveaux différents, mais de façon certaine. Ce seraient donc a priori trois clubs aux dents longues qui accèderaient à la D1, avec comme ambition de base de s’imposer dans l’élite de façon durable et de rapidement jouer le haut du classement.

 

Pour quelles conséquences ?

Pas de quoi faire trembler l’Olympique Lyonnais, qui a plus d’une décennie d’avance et qui dispose d’une machine bien huilée à tous les niveaux, mais l’arrivée en masse de clubs pros changera(it) le contexte de la D1 et rendrait la tâche plus compliquée aux clubs non-professionnels. Si Juvisy ne semble pas à danger grâce à sa capacité d’adaptation qui lui permet de jouer le haut du tableau tous les ans, aucun club ne semble à l’abri de l’arrivée de clubs pro. Le club le plus exposé pourrait même être Soyaux, club historique du football féminin français qui se trouve être dans les parages de Bordeaux…

En terme de compétitivité, il est certain que le championnat deviendrait plus attractif, dans le sens où il serait a priori assez rapidement moins hétérogène que la D1 actuelle. A ce titre, la D1 serait plus attractive et passionante à suivre, avec du suspense moins ponctuel, une vitrine plus séduisante pour faire grandir son audience, et les équipes de France en deviendraient assez naturellement plus compétitives sur le plan international.

 

Si l’exemple de Metz, Bordeaux et l’OM, qui peuvent tous les trois espérer monter aujourd’hui, est un prétexte pour évoquer le sujet, la question se pose réellement : quel avenir pour la D1 avec la montée inéluctable d’équipes apaprtenant à des clubs professionnels masculins ? Quel avenir également pour les équipes qui font partie du paysage footballistique féminin depuis de nombreuses années et qui vont connaitre des difficultés certaines à se maintenir au haut niveau ? Quelle D1 aurons-nous dans deux, trois, cinq ans ? En attendant une réponse à ces questions, la D2, souvent plus prône au suspense que la D1 ces dernières années, nous propose deux affiches au sommet ce week-end, à suivre avec attention !

 

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