6-0-0-0. C’est le nombre de participations à un Mondial des équipes du groupe entre 1991 et 2011. Si le Japon a participé à toutes les éditions, il se retrouvera avec trois débutants. Seule la Suisse, en pleine ascension, semble pouvoir poser problème à des Japonaises championnes du monde en titre. Présentation d’un groupe a priori déséquilibré.
Le Japon, grand favori
Inutile de rappeler le palmarès de l’équipe depuis son titre mondial en 2011, car elle a quasiment tout raflé, même les titres qui lui échappaient historiquement. Quatre ans après son titre « surprise », le Japon cherchera à bisser. Pour cela, le sélectionneur Norio Sasaki s’appuiera sur un groupe quasiment identique à celui qui avait rapporté le trophée en Asie en 2011. Les joueuses se connaissent parfaitement, ont quatre ans d’expérience en plus et un jeu toujours aussi agréable à regarder. Hasard et chance du tirage au sort, le Japon débutera la compétition en douceur.
La Suisse, réel outsider ?
Bachmann-Dickenmann, Dickenmann-Bachmann. Deux joueuses parmi les meilleures au monde qui ont mené la Suisse vers sa première qualification en Coupe du Monde, et dont les performances serviront à coup sûr de baromètre aux résultats de l’équipe dirigée par Martina Voss-Tecklenburg. Autour des deux stars, un casting intéressant (Bernauer, Bürki, Abbé, Wälti…), qui devrait permettre aux Suissesses de passer la phase de poules sans trop d’encombres.
Le Cameroun, capable d’un « exploit » ?
Des joueuses talentueuses, de Christine Manié à Gaëlle Enganamouit en passant par Francine Zouga ou Raissa Feudjio, un tournoi qualificatif convaincant, une participation à un tournoi olympique… le Cameroun, dont ce sera la première participation à une Coupe du Monde, a des arguments à faire valoir. Si l’équipe ne devrait pas passer la phase de poule, elle ressortira de la compétition avec une grosse expérience accumulée avec des équipes venant de continents différents, à la culture footballistique diversifiée.
L’Equateur part de loin
Dernier qualifié pour la Coupe du Monde avec une victoire au bout du suspense contre Trinité-et-Tobago en barrage, la jeune équipe équatorienne dirigée par Vanessa Arauz participera pour la première fois à la compétition. L’objectif principal sera d’inscrire des buts et/ou de marquer des points, voire d’arracher une victoire. Le duel à venir contre le Cameroun devrait être très intéressant entre deux sélections peu habituées à rencontrer des équipes hors de leur zone.
Le pronostic Foot d’Elles
Il s’agit là d’un des groupes a priori les plus déséquilibrés. Le Japon et la Suisse ne devraient pas connaître trop de soucis pour se qualifier, et il semble peu probable que le Cameroun ou l’Equateur arrivent à obtenir une place de meilleur troisième. L’ordre du groupe devrait d’ailleurs être connu dès la première journée avec les oppositions Japon-Suisse et Cameroun-Equateur. Pour la première place, avantage au Japon, tenant du titre et un des principaux favoris à sa propre succession, bien que sur un premier match en compétition, une surprise soit possible. La Suisse a les individualités pour cela. Pour la 3e place, avantage au Cameroun, qui a l’expérience d’une grande compétition (les JO en 2012) et dont plusieurs joueuses jouent à l’étranger et connaissent ainsi différents footballs.
1. Japon
2. Suisse
3. Cameroun
4. Equateur