Coupe du Monde 2019 : comment est fait le choix ?

Lors de son meeting des 19 et 20 mars, le comité exécutif de la FIFA choisira le pays organisateur de la Coupe du Monde 2019. En lice : la France et la Corée du Sud. Comment est désigné le pays organisateur d’un mondial ? Quelle nation a une longueur d’avance à quelques heures du verdict ? Eléments de réponse.

 

 

 

 

 

 

Les dés sont désormais entre leurs mains. Lors de son meeting des 19 et 20 mars, les vingt-deux membres du comité exécutif de la FIFA éliront le pays organisateur de la Coupe du Monde 2019 parmi les deux finalistes : la France et la Corée du Sud.

 

Qui vote et comment ?

Le vote final sera effectué par diverses personnalités du football mondial. Les vingt-cinq membres du comité exécutif de la FIFA y participeront. Le président Sepp Blatter, le premier vice-président Issa Hayatou, sept vice-présidents représentant les différentes associations continentales et les seize membres (élus pour quatre ans) dont … une femme : Lydia Nsekera.

Chaque membre élira le pays hôte en fonction de critères bien précis : « le pays candidat doit avoir le soutien de son gouvernement, de la communauté nationale du football dans son ensemble et disposer d’infrastructures modernes avec un budget maîtrisé pour l’accueil de la compétition », affirme un porte-parole de la FIFA. Mais pas seulement. Le pays candidat doit également promouvoir le football féminin au maximum.

Le vote des vingt-cinq membres du comité exécutif se fait à la majorité absolue. En cas d’égalité, le président Joseph Blatter aura une voix prépondérante. Contrairement aux compétitions masculines, aucune délégation de la FIFA n’a visité les pays candidats pour se faire son opinion.

 

 

La Corée du Sud aurait une longueur d’avance

Par principe la FIFA préfère que ce soit le même pays qui organise la Coupe du Monde U20 et les séniors. Les candidats réalisent donc un dossier à deux volets : pour la compétition des sélections A, et le tournoi des -20 ans (ndlr : la France souhaiterait l’organiser autour de Rennes). Et dans le domaine de l’organisation, la République de Corée a une longueur d’avance. Le pays des matins calmes a déjà accueilli le Mondial masculin en 2002, la Coupe du Monde U17 en 2007 et va à nouveau l’organiser en 2017, ainsi que l’organisation du mondial des U20 (uniquement compétitions masculines). Mais ce serait la première fois que la Corée du Sud accueillerait un tournoi féminin affilié à la FIFA. En face la France a, tout le monde s’en souvient, accueilli la Coupe du Monde 1998. Mais depuis c’est à peu près tout. Autant dire que la relation de confiance entre les hautes instances de la FIFA et le candidat asiatique sont plutôt bonnes.

Selon nos informations, les représentants de la candidature tricolore seraient plutôt pessimistes à l’idée de l’emporter dans quelques heures. Problème de lobbying? Peut-être. Et ils ont de quoi car l’édition 2011 avait eu lieu en Allemagne (Europe), en 2015 direction le Canada (Amérique). Donc en toute logique, au nom du principe de rotation des continents (entré en vigueur depuis les compétitions de 2010), il ne serait pas surprenant que la Corée du Sud rafle la mise (ndlr : même si le Japon est déjà pressenti pour l’édition 2023). En cas de victoire, Lyon, et son nouveau stade, accueillerait le match d’ouverture. Réponse ce jeudi 19 mars en fin de journée. 

 

 

Crédit Photo : fff.fr

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