Coup-franc, blessures, Occitanie… 5 choses à savoir sur Sandie Toletti

Milieu de terrain installée en club à seulement 21 ans, Sandie Toletti, arrivée en équipe de France en 2013, fait progressivement son trou chez les Bleues. Avec l’envie de s’y inscrire un peu plus grâce à l’Euro aux Pays-Bas.

 

 

 

 

 

Un ballon dans les pieds dès sa naissance

Comme nombre de ses partenaires, Toletti a eu très tôt une balle entre les pieds. « Dès qu’elle a tenu sur ses jambes, Sandie Toletti s’est mise à shooter dans le ballon », rapporte même Midi Libre en 2011. Et pour cause, elle grandie dans une famille qui baigne déjà dans le foot. A l’époque, son père est alors entraîneur à Cavillargue, tandis que sa mère est secrétaire du club et que ses frères, eux, sont aussi mordus de football.

 

Une joueuse made in Occitanie

Passée par toutes les catégories de jeunes en équipe de France, et sélectionnée à 11 reprises en équipe de France A, Sandie Toletti fait la fierté de son club mais aussi et surtout celle du département du Gard, dont elle est originaire. « Contrairement à Sakina Karchaoui, qui a fait toute sa formation ici, Sandie a été formée à Clairefontaine. Mais paradoxalement, c’est un pur produit montpelliérain ». Née à Bagnols-sur-Cèze, au nord-ouest d’Avignon, et à un peu plus de cent kilomètres de Montpellier, elle a débuté le football au sein du SC Cavillargues, à moins de 15 kilomètres de son lieu de naissance.

 

Une spécialiste des coup-francs

A la baguette sur les corners en club, la joueuse de 21 ans, titulaire à 22 reprises cette saison en D1, a marqué 4 buts, ce qui constitue un record personnel dans l’élite pour la Montpelliéraine. Une statistique qu’elle doit notamment à sa technique sur coup-franc, avec laquelle elle a trouvé les filets à deux reprises cette saison, comme lors du match de la 5ème journée face à Juvisy, que le club sudiste avait remporté 2-1 (voir la vidéo). « Je me lâche peut-être un peu plus…. Plus sérieusement, on travaille beaucoup les coups de pied arrêtés aux entraînements avec Aurore (Aldon, l’entraîneure adjointe NDLR) et cela a fini par payer », se réjouissait-elle en février dernier. 

 

Une blessure « bénéfique »

Gravement blessée à la cheville lors d’un match de championnat face à Juvisy en 2015, Sandie Toletti a peut-être vu ses rêves de football professionnel s’éloigner. Régulièrement blessée avant ce coup dur, la milieu de terrain doit même être cette fois opérée, et attendre de longs mois avant de pouvoir à nouveau fouler les pelouses. D’après son coach, Jean-Louis Saez, cette blessure a surtout permis à la joueuse de franchir un nouveau palier dans sa carrière : « Après son arrivée, elle a rapidement intégré l’équipe. Elle s’est imposée très rapidement dans l’entrejeu. Elle a eu un coup de frein avec sa blessure à la cheville la deuxième année, ça l’a bien gêné, mais je l’ai senti revenir plus forte, elle s’est aguerrie mentalement. Elle avait besoin de ça, parce que sinon sur le terrain, c’est une joueuse qui sent le football ».

 

Une personnalité introvertie

C’est une information qu’on pourrait qualifier de notoriété publique. Sandie Toletti est bien connue pour être aussi discrète hors des terrains qu’autoritaire une fois sur la pelouse. « Tout le monde me dit que je suis timide. C’est vrai que je préfère parler de l’équipe plutôt que de moi. Fort heureusement, cette timidité s’efface lorsque je rentre sur le terrain », expliquait-elle ainsi au site du MHSC, en février dernier. Une timidité qui ne s’efface pas avec le temps mais qui n’a pas empêché son entraîneur, Jean-Louis Saez, de lui confier le brassard à plusieurs reprises. Nul ne doute qu’elle prendra aussi ses responsabilités cet été.

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