CM U20 : Les 5 joueuses à suivre

La huitième édition de la Coupe du monde des moins de 20 ans débute ce dimanche en Papouasie-Nouvelle-Guinée. Foot d’Elles vous propose une sélection de cinq joueuses à suivre tout particulièrement pendant la compétition qui se déroulera jusqu’au 3 décembre, sans oublier les principales absentes.

 

 

 

 

Découvrez ci-dessous une liste de cinq joueuses à suivre tout particulièrement lors de la Coupe du monde des moins de 20 ans qui débute ce dimanche. Une liste bien évidemment non exhaustive et (très) sélective de joueuses disposant d’un solide CV malgré leur jeunesse et à laquelle auraient pu prétendre d’autres jeunes talents, comme la Française Delphine Cascarino, la Nord-Coréenne Ri Un Sim ou la Nigériane Chinwendu Ihezuo, trois joueuses qui devraient également faire parler d’elles.

 

Stina Blackstenius (Suède)

Médaillée d’argent olympique avec la Suède, elle a joué un rôle crucial avec Linköping pour mettre fin au règne de Rosengård dans le championnat suédois en marquant 20 buts, terminant à la deuxième place du classement des buteuses derrière sa partenaire Pernille Harder. Prometteuse depuis quelques années et jouant un rôle de plus important à Linköping, sa carrière a pris un coup d’accélérateur après l’Euro U19 2015 chez les jeunes, compétition dont elle avait terminé meilleure joueuse et meilleure buteuse, menant la Suède au titre continental. Cette saison, elle a explosé et a déjà confirmé son talent avec les A. Courtisée par de nombreux clubs, la suite de sa carrière ne se déroulera peut-être pas en Suède. Elle sera dans tous les cas une des principales attractions en Papouasie-Nouvelle-Guinée.

 

Nahikari Garcia (Espagne)

On l’avait laissée après une énième finale perdue chez les jeunes (Euro et Coupe du monde), après avoir raté un penalty et une occasion immanquable en finale de l’Euro U19 contre la France cet été. On la retrouve logiquement en Papouasie-Nouvelle-Guinée au sein d’une équipe de grande qualité et ambitieuse, qui voudra marquer son retour en Coupe du monde U20 (il s’agit de sa première participation depuis 2004) de la meilleure des manières. L’équipe d’Espagne est très séduisante sur le papier, il reste à voir si elle tiendra le choc physiquement. Nahikari Garcia, pas la moins talentueuse du lot, sera l’une des têtes d’affiche de la sélection et devrait être un poison pour les défenses adverses par sa vivacité, sa technique et sa vision du jeu.

 

Mallory Pugh (Etats-Unis)

La petite pépite américaine est désormais installée en équipe nationale A des Etats-Unis sans avoir disputé le moindre match universitaire. Technique et rapide, elle sera malgré son jeune âge (18 ans) une des principales têtes d’affiche de la compétition. Si elle sera bien épaulée en attaque avec notamment Jessie Scarpa et Ashley Sanchez, l’équipe des Etats-Unis ne semble pas particulièrement impressionnante et devrait se reposer en grande partie sur les épaules de sa jeune star qui fera, à n’en pas douter, souffrir plus d’une défense, à commencer par celle de la France lors du premier match de poule. 

 

Lea Schüller (Allemagne)

L’Allemagne, tenante du titre, fait partie des favorites de toute compétition qu’elle débute. Si le groupe de Maren Meinert est moins séduisant sur le papier que celui de 2014, il reste très compétitif. Parmi les joueuses appelées, l’attaquante d’Essen Lea Schüller. Pas dans la liste de départ, elle a rejoint le groupe après le forfait de Nina Ehegötz, et pourrait pourtant être une des principales armes de la Mannschaft en Papouasie-Nouvelle-Guinée. Puissante, efficace devant le but, elle fait déjà partie des meubles en Bundesliga, où elle s’affirme année après année comme une des buteuses les plus prolifiques. Moins en vue en sélection, à elle de se distinguer.

 

Hina Sugita (Japon)

Il y a deux ans, elle avait éclaboussé la Coupe du monde U17 de toute sa classe, remportant logiquement le titre et le Ballon d’Or. Entourée de ses principales acolytes du titre mondial, à commencer par la Ballon d’Argent Yui Hasegawa, Sugita et le Japon sont très attendues en Papouasie-Nouvelle-Guinée. Comme pour l’Espagne cependant, il faudra voir comment l’équipe réagit au changement de catégorie et à une dimension physique supérieure. Le jeu développé il y a deux ans et le collectif emmené par Sugita devraient trouver matièrs à s’exprimer, et la jeune milieu de terrain devrait régaler par sa vision et son intelligence de jeu.

 

Les absentes

Pauline Bremer (Allemagne)

Après avoir remporté le titre en 2014, elle pouvait être la leader d’une équipe à la recherche du doublé. Mais d’un commun accord avec la fédération, elle se concentre sur son club, l’Olympique lyonnais, tout en visant une place dans le groupe de l’Allemagne pour l’Euro qui se déroulera l’été prochain aux Pays-Bas après avoir manqué le coche pour les Jeux olympiques.

 

Deyna Castellanos (Venezuela)

Très attendue lors de la Coupe du monde des moins de 17 ans, elle avait répondu aux attentes en menant le Venezuela dans le dernier carré et en glanant deux récompenses individuelles. D’un commun accord encore une fois, elle va continuer la saison avec son université de Florida State et verra donc une bonne partie de ses partenaires du Mondial U17 2014, dont Gabriela Garcia avec laquelle elle avait partagé le Soulier d’Or, se débrouiller sans elle.

 

Jessie Fleming (Canada)

Désormais un pilier de l’équipe senior canadienne malgré ses 18 ans, médaillée olympique, Fleming a fait une croix sur la compétition dont elle aurait été une des principales têtes d’affiche, et probablement sur la prochaine édition disputée en France et à laquelle elle peut prétendre participer. En attendant, elle s’amuse en NCAA avec son université de UCLA tout en continuant ses études.

blender bitcoin bitcoin mixer bitcoin blender blender io cryptomixer