Chine-Allemagne, plus serré que prévu

Le deuxième quart de finale, programmé ce vendredi 12 août à 21h00, du côté de Salvador, verra la Chine et l’Allemagne se faire face. Si la Nationalmannschaft, 2e nation mondiale, part favorite de cette rencontre, il faudra pourtant qu’elle se méfie et confirme ce statut face aux protégées de Bruno Bini. Présentation.

 

 

Alors que la Chine et l’Allemagne s’affronteront ce vendredi 12 août, en quart de finale des Jeux olympiques, l’heure est au bilan et au questionnement. Les deux nations qui ont terminé à la deuxième place de leur groupe respectif ont montré du bon et du moins bon, mais l’écart qui les sépare habituellement ne sera peut-être pas si grand que cela sur le match de demain, à Salvadore (21h00).

 

Bilan mitigé pour les Roses d’Acier
Dans le groupe E avec le Brésil, l’Afrique du Sud et la Suède, la Chine n’aura pas forcément brillé mais sera parvenue à tirer son épingle du jeu pour décrocher son billet pour les quarts de finale. Après une entrée en matière compliquée face au pays hôte, où les Chinoises ont peu vu le ballon et se sont inclinées 3 buts à 0, il fallait être capable de rebondir. La capitaine Li Dongna, et ses partenaires l’ont fait en dominant l’Afrique du Sud et en inscrivant leurs deux premiers buts (les deux seuls pour l’instant) de la compétition. Si les réalisations de Gu Yasha et Tan Ruyin ont permis à la Chine de souffler un peu et de se rassurer offensivement, le match contre les Banyana Banyana n’aura pas été des plus simples pour autant, en particulier en première période, où les joueuses de Bruno Bini aurait pu être menées au score.

Finalement la seconde période des Chinoises aura été plus convaincante et aura permis de montrer un peu plus de sérénité collective. Une tendance confirmée lors du troisième match face à la Suède, même si la Chine s’est fait quelques frayeurs. En écartant trois situations de but pour la Suède, la gardienne de but, Zhao Lina, aura été précieuse et décisive dans cette rencontre (deux fois devant Lotta Schelin, et sur une frappe de Caroline Seger). Avec 1 victoire, 1 nul et 1 défaite, la Chine termine 2e du groupe devant la Suède, grâce à un meilleur goal-average (-1 pour la Chine, contre -3 pour la Suède).

 

Une Allemagne peu convaincante
De son côté, l’Allemagne qui évoluait dans le groupe F avec l’Australie, le Canada et le Zimbabwe a quelque peu déçu lors de cette phase de groupe. Tout le monde attendait la Nationalmannschaft en leader du groupe, mais finalement c’est avec la seconde place que les Allemandes se sont ouvert les portes des quarts de finale. Lors de son entrée dans la compétition face au Zimbabwe, les joueuses de Silvia Neid avaient déroulé en inscrivant six buts. Mais c’est du côté de la défense que c’était fait ressentir quelques inquiétudes. Face à une équipe zimbabwéenne relativement faible, les Allemandes avaient manqué de serenité et concédé un but en laissant Basopo complètement seule dans la surface, sur une frappe repoussée par Schult dans un premier temps (6-1).

Des inquiétudes et des placements défensifs à revoir qui allaient se confirmer à l’occasion du second match contre l’Australie. Bien que dominatrices en terme de possession de balle, les Allemandes ont manqué d’efficacité offensive et défensive, ce qui leur a valu d’être menées 2 buts à 0. C’est au mental (une des principales qualités des Allemandes, normalement) que Saskia Bartusiak et ses partenaires ont réussi à revenir au score dans les dernières minutes. Le troisième et dernier match face au Canada (défaite 2-1) était le résumé parfait de ce que l’équipe allemande a montré depuis le début de la compétition : dominatrice, mais pas suffisamment efficace devant le but. Stérile et pas toujours bien organisée défensivement, tout particulièrement au niveau de la charnière centrale.

 

Qui pour les demies ?

Si l’attaque chinoise n’a pas vraiment impressionné jusque-là, les largesses et les erreurs de placement dont l’Allemagne a fait preuve lors de la phase de groupe, laisse bon espoir à Gu Yasha, Yang Li et leur coéquipières offensives, de trouver le chemin des filets. Ensuite, le manque d’efficacité des attaquantes allemandes et la bonne prestation de Zhao Lina lors du dernier match de poule face à la Suède, laisse penser que l’Allemagne devra bel et bien se faire violence pour débloquer les situations et ne pas devoir inévitablement pousser en fin de rencontre pour accrocher ou décrocher un résultat. La Chine semble prendre ses repères et monter en puissance au fur et à mesure des rencontres, alors que l’Allemagne n’a pas encore montré les qualités qu’on lui connait et peine à se rassurer.
Pour autant, pas sûr que ces éléments soient suffisants à voir les Roses d’Acier sortir l’Allemagne, deuxième nation mondiale. Certes la Nationalmannschaft n’est pas vraiment au mieux de sa forme et a montré des failles assez inhabituelles, mais le cap des quarts de finale et des matches à élimination directe pourrait bien signer le réveil de l’équipe allemande. Alors verra-t-on enfin le vrai visage de l’Allemagne à Salvadore, ou la Chine parviendra-t-elle à s’afficher là où on ne l’attendait pas ? Réponse ce vendredi 12 août à 21h00…

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