C.Seger : « Nous devons gagner des titres »

Promue capitaine du Paris Saint-Germain, Caroline Seger a débuté sa deuxième saison dans la capitale. Plus intégrée, leader dans l’âme, la milieu de terrain internationale suédoise se confie sur ses ambitions, celles du club, son capitanat et son expérience parisienne. Entretien.

 

 

 

 

 

Un titre pour le PSG, est-ce une obligation cette saison ?

C.S : « Je pense que oui. Vous savez, nous avons beaucoup de possibilités, nous donnons le meilleur de nous-mêmes sur le terrain, nous sommes entourées d’un staff professionnel, nous n’avons qu’à nous concentrer sur le jeu. Tous les week-ends, nous avons l’obligation de nous concentrer sur les trois points car vous pouvez faire confiance à Lyon pour ne perdre aucune rencontre.

 
Si vous deviez ne choisir qu’un seul titre cette saison, lequel ?

– Le triplé pourrait être vraiment génial mais je pense que si je n’avais qu’un objectif, gagner la Ligue des Champions serait incroyable mais je connais aussi l’importance d’un titre national en championnat pour le club, je choisirais donc la D1.

 
Avec les arrivées cet été de Mittag, Erika, ou Cristiane, vous développez des phases de jeu différentes, vous semblez encore en rodage…

– Oui c’est certain. Nous nous entraînons vraiment dur, et nous nous donnons toujours à 100%. Nous pouvons encore beaucoup nous améliorer mais pour moi, c’est une belle équipe qui pourrait devenir l’une des meilleures du monde.

 
Anja Mittag, Erika et Cristiane s’adaptent-elles bien au projet de jeu ?

– Oui très bien. Erika n’a pas beaucoup joué ces derniers temps mais c’est une superbe joueuse avec une aisance technique. Cristiane est incroyable, vous pouvez avoir le ballon et lui donner une mauvaise passe, elle parvient à fixer ses défenseures, être très habile et tout ce qu’elle fait est élégant. Enfin, Anja peut marquer de n’importe où, cela oblige l’adversaire à rester concentré tout le temps, continuer de la surveiller à chaque action. Ce sont vraiment de très bonnes joueuses.

Selon vous, l’équipe est-elle meilleure que la saison dernière ?

– Nous avons perdu cinq ou six éléments cet été mais nous avons recruté de très bonnes joueuses. Pour avoir une bonne alchimie dans une équipe, il faut passer du temps ensemble, se connaître. Par exemple, pour moi, c’est ma deuxième année à Paris et cela fait une grosse différence, parce je connais bien mieux les filles et l’environnement. Je dirais donc que nous avons une meilleure équipe, plus forte que l’année dernière.

Après une saison au club, vous succédez au poste de capitaine à Sabrina Delannoy notamment, comment avez-vous appris cette nouvelle fonction ?

– J’ai parlé à Farid un peu avant la pré-saison. Dans une équipe, vous avez besoin de stabilité aux postes clés comme le capitanat. Et la capitaine doit avoir les qualités d’un leader pour cette équipe. La façon dont elle parle par exemple… Elle ne doit pas ressentir la pression. Quand Farid m’a proposé le brassard, j’ai juste répondu « oui ». C’était naturel pour moi, je n’ai pas de craintes quant à la fonction, je vais rester la même personne.

 

« Je suis un leader naturel »

Que représente pour vous ce brassard ?

– C’est un grand honneur évidemment d’être la capitaine d’un grand club comme le PSG. Je ne pense pas que mon rôle doive changer au sein de l’équipe. Je pense que je suis un leader naturel mais évidemment être la capitaine d’un grand club et d’une grande équipe est un accomplissement.

Comment définiriez-vous la Caroline Seger du PSG ?

– Je dirais que je travaille toujours très dur pour l’équipe. Je peux encore m’améliorer mais je pense que je suis en train d’atteindre le maximum de mes capacités. Mon rôle sur le terrain est de contrôler le rythme de la rencontre et de m’appuyer énormément sur ma qualité de passe.

 
Comment résumez-vous votre première saison à Paris ?

– C’était une bonne saison, je pense. Je suis venue ici pour réaliser de grandes choses avec le PSG et jouer la finale de la Ligue des Champions, même si je voulais vraiment la jouer… Ne pas avoir gagné le championnat a été une grande déception. Nous étions capables de battre Lyon, au moins de faire un résultat. De plus, être finaliste de la Ligue des Champions, c’est tout de même pas si mal.

 
Un an après votre arrivée, comment vous-sentez en France ?

– Oh très bien ! Au début c’était un peu dur parce que je ne comprenais pas grand chose à la langue. Maintenant, je comprends mieux le français et je suis plus à l’aise avec la langue. C’est un beau pays, je n’ai pas trop le temps de visiter en dehors du football mais il y a tellement de belles choses à voir, je suis heureuse ici. »

 

 

Propos recueillis par Anthony Rech

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