Comment avez-vous appris votre première convocation chez les Bleues ?
C.LB : « C’est mon entraîneure Sarah M’Barek qui m’a appelée cinq minutes avant que la liste sorte et m’a dit « Félicitations ». C’est là que j’ai compris que j’étais convoquée en équipe de France. J’étais vraiment émue et contente. C’était parfait car j’étais avec mes parents et j’ai pu partager ce moment avec eux.
Comment prenez-vous cette première convocation : une chance d’intégrer le groupe ? Découvrir l’équipe de France ? Ou voyez-vous plus loin ?
– C’est une récompense de mon travail accompli jusque-là. Je suis vraiment contente et j’ai hâte d’y être, d’arriver à Clairefontaine (les Bleues se retrouvent à partir du lundi 6 avril).
Clairefontaine, c’est un endroit que vous connaissez bien après y être passée en équipe de France jeunes(U16 à U20). Dans quel état d’esprit allez-vous vivre avec ce groupe au château ?
– C’est vrai, je connais bien Clairefontaine. Cette fois, j’aurai le droit au château. Je vais pouvoir découvrir le groupe aussi. Cela met un peu de pression, mais c’est de la bonne pression car on joue au football pour ça. J’ai hâte. Je ne serai pas dans l’inconnu quand même, car je vais retrouver des joueuses que je connais bien comme Sandie (Toletti), Kadi (Kadidiatou Diani) ou encore Eugénie (Le Sommer, avec qui elle a joué au Stade Briochin).
Après un court passage chez les B (quatre matches joués), vous voilà avec les A. C’est une belle progression. Quel est votre objectif en équipe de France ?
– Je vais jouer ma carte à fond pendant le rassemblement. Avant l’annonce de la sélection je n’y pensais pas trop. Maintenant, on verra. Je ne pense pas particulièrement à la Coupe du monde au Canada mais aux compétitions futures».
Propos recueillis par Anthony Rech
Crédit Photo : Frédérique Grando.