Bleues : Une victoire et quelques frissons

Comme lors du match-aller à Ritzing, les Bleues se sont imposées face à l’Autriche dans le cadre des éliminatoires pour le Mondial 2015 sur le score de 3 buts à 1 à la MMArena du Mans. Les Tricolores conservent ainsi la première place du groupe G, avec 18 points et six victoires en autant de rencontres disputées.

 

Nous vous parlions de formalité un peu plus tôt dans la journée pour l’Équipe de France. Eh bien, ce fut légèrement plus compliqué que prévu pour la formation tricolore. Malgré des entames poussives, en première et seconde période, les Bleues se sont tout de même logiquement imposées dans la soirée de mercredi à la MMArena du Mans face à l’Autriche sur le score de 3 à 1. Avec 18 points pris en 6 matches dans le groupe G qualificatif pour la Coupe du monde 2015, les filles de Philippe Bergeroo ont pour le moment parfaitement rempli leur part du contrat.

 

Un trio lyonnais d’enfer

 

L’opposition autrichienne était toute autre que celle proposée par le Kazakhstan quatre jours plus tôt. Bien regroupée en défense et plus portée vers l’offensive, l’Autriche a résisté aux assauts français l’espace d’une demi-heure, avant de craquer logiquement sous les coups tricolores. Si la France menait 3-0 à la pause, elle le devait en grande partie à trois joueuses : Elie Bussaglia, Elodie Thomis et Louisa Necib. La première citée – déjà auteure d’une grande prestation samedi face au Kazakhstan – a, dans un premier temps, évité à sa formation de se faire surprendre à la 19e minute de jeu. En exécutant un tacle salvateur contrant une frappe de Nina Burger seule au point de penalty, la Lyonnaise a réalisé un geste défensif de grande classe, évitant de fait une bien mauvaise surprise pour le camp tricolore.

 

 

Une fois l’orage passé, les Bleues ont continué de pousser et c’est sur une énième incursion d’Elodie Thomis dans la surface adverse que celle-ci provoqua un penalty logique, transformé par Elise Bussaglia (30e). Le plus dur était fait pour les filles de Bergeroo, qui ont par la suite déroulé leur jeu comme nous l’attendions au coup d’envoi. Très remuante sur son flanc gauche, Louisa Necib a certainement été la joueuse française la plus en vue durant la première période. Et c’est en toute logique que la Lyonnaise – à force de persévérance – a offert deux passes décisives au cours du premier acte. La première pour Marie-Laure Delie, qui n’a pas tremblé au moment de gagner son duel avec la gardienne adverse (35e) ; la seconde pour Élodie Thomis (38e), naturellement récompensée de ses efforts produits lors des 45 premières minutes.

 

 

Des entames délicates

 

Comme évoqué précédemment, l’Équipe de France a éprouvé quelques difficultés en début de match ; le scénario fut identique au retour des vestiaires. Identique, ceci près que les Autrichiennes, par l’intermédiaire de Sarah Puntigam, ont réussi a trouver la faille dans la défense française et à réduire ainsi la marque peu avant l’heure de jeu (57e). Un grand frisson a alors traversé la MMArena lorsque Nina Burger, quatre minutes plus tard, a obligé Sarah Bouhaddi à une formidable parade en détournant le cuir sur son montant gauche (61e). Plutôt dominatrice en seconde période, ce n’est tout de même pas une grande Équipe de France qu’il nous a été donné de voir en seconde mi-temps.

 

Une copie inquiétante ?

 

L’Autriche, ce n’est pas le Kazakhstan certes, mais ce n’est pas l’Allemagne non plus. Probablement trop dans la gestion en seconde période, la France aurait pu payer cher ses quelques occasions concédées ce soir. A l’instar du match de samedi face aux Kazakhstanaises, les Bleues ont levé le pied en deuxième mi-temps, se contentant de leur 45 premières minutes de bonne facture et du large avantage qui était le leur à la pause. Alors, inquiétant pour les Tricolores ? Pas vraiment, car hormis les trois occasions adverses évoquées précédemment, on ne peut pas dire que les Autrichiennes aient énormément créé le danger au cours des 90 minutes.

 

 

Là où le bat blesse encore et toujours pour les Bleues, c’est au niveau de la finition et du réalisme devant le but. Car pour le coup, les Françaises ont su créer le danger en se procurant de nombreuses occasions non converties au cours du match. Nous pouvons notamment rappeler les deux duels manqués par Gaëtane Thiney (19e) et Élodie Thomis (80e) face à la gardienne autrichienne. Ce genre d’occasions manquées passe encore contre un adversaire plus faible tel que l’Autriche ; ce n’est malheureusement pas le cas face à des formations d’un autre calibre comme le Danemark par exemple. Et cela peut avoir de terribles conséquences parfois… 

 

 

Crédits photos: Frédérique Grando

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