Bleues : que réserve 2017 ?

L’année 2016 touche à sa fin, comme de coutume la rédaction vous propose ses rétrospectives de ces douze derniers mois mais aussi les perspectives de l’anné suivante. Après le bilan de l’équipe de France, place aux pistes pour 2017.

 

 

 

 

 

 

Cette année 2016 a beaucoup ressemblé aux précédentes pour l’équipe de France. Les Bleues ont obtenu leur qualification pour l’Euro 2017 aux Pays-Bas, mais elles n’ont pas réussi à décrocher cette fameuse première médaille de l’histoire du football féminin français. Au lendemain des Jeux olympiques, Olivier Echouafni a remplacé Philippe Bergerôo au poste de sélectionneur jusqu’en 2018. À côté de cela, les Bleuettes ont brillé cet été en devenant championnes d’Europe U19 puis vice-championnes du monde U20 il y a quelques jours en Papouasie-Nouvelle-Guinée. Tout un ensemble d’événements qui permet de se projeter sur 2017 et l’avenir tricolore.

 

L’Euro, entre objectif et fin de cycle

La période d’observation prônée par Olivier Echouafni prendra fin en 2017. Le sélectionneur rentrera donc dans une logique de résultats. La première échéance pour l’équipe de France sera évidemment l’Euro 2017 en juillet prochain. Tombées dans un groupe plutôt abordable, les Bleues ont les moyens de se hisser en quart de finale. Mais pour l’instant, l’objectif à atteindre lors de cette compétition n’est pas franchement avoué. Ce qui est sûr c’est que l’ossature du groupe qui partira aux Pays-Bas est déjà présente depuis septembre, et bien avant, et l’arrivée d’Olivier Echouafni au poste de sélectionneur. À l’exception du retour de Gaëtane Thiney dans le groupe, et l’intégration de quelques jeunes comme Eve Perisset, Olivier Echouafni compte repartir avec la majorité des joueuses de Rio.

 

Mais ce groupe est-il capable d’aller chercher quelque chose l’été prochain ? Difficile de répondre par l’affirmative. Car pour l’instant, cette génération a toujours failli dans les moments décisifs d’une grande compétition. De plus, elle commence à voir les années passer et certaines joueuses ne parviennent plus à enchaîner les performances de haut niveau dans un laps de temps réduit. Sur ce point, la tournée aux Etats-Unis fin février début mars donnera quelques indications.

L’Euro 2017 marquera certainement aussi la fin d’un cycle. Car au sein du groupe France, certaines joueuses trentenaires commencent à arriver en fin de carrière. On pense à Camille Abily (32 ans), Elise Bussaglia (31 ans), Laura Georges (32 ans), ou Gaëtane Thiney (31 ans). Parmi ces joueuses il se pourrait bien que certaines prennent leur retraite internationale à l’issue de la compétition, surtout en cas de bonne performance, car le Mondial 2019 en France semblerait alors trop loin.

 

S’appuyer sur la génération dorée

2016 a ouvert la voie à un début de renouvellement de génération au sein de l’équipe de France. Avec les performances des Bleuettes U19 (championnes d’Europe) et U20 (vice-championnes du monde), cela pourrait bien s’amplifier en 2017. Si Claire Lavogez ou Griedge Mbock Bathy ont pris leurs marques au sein de l’équipe de France depuis un petit moment (on peut aussi citer Aïssatou Tounkara, qui a connu sa première sélection, Kadidiatou Diani ou Sandie Toletti), les filles des générations 1996, 1997 et 1998 vont arriver en trombe pour celles qui n’ont pas encore été convoquées. Même si cette incorporation de la jeunesse se fera certainement par petites touches : Grace Geyoro et Marie-Antoinette Katoto en tête.

Leur intégration et leur confirmation (Sandie Toletti) seront certainement intéressantes car ces jeunes joueuses constituent sur une beauocup de points une génération dorée. Certaines d’entre elles ont été championnes du monde U17 en 2012 (Tounkara, Mbock, Toletti, Diani, Romanelli, Geyoro, Gathrat, Delphine Cascarino), d’autres ont glané le bronze au Mondial U20 2014, et la dernière génération a été ensuite titrée cet été à l’Euro et a terminé vice-championne du monde U20 en Papouasie-Nouvelle-Guinée. Elles ont donc appris à gagner et à s’imposer dans des matches décisifs face à des nations fortes. Ce qui manque cruellement à l’équipe de France actuelle.

 

Par ailleurs, ce renouvellement sera certainement favorisé par l’approche de la Coupe du monde 2019. Car pour être en ordre de bataille lors de ce Mondial à domicile, deux années ne seront pas de trop pour façonner un groupe.

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