Bleues : Ne pas se manquer

L’équipe de France féminine entre en lice dans le tournoi olympique face à la Colombie cette nuit à 3h du matin à Belo Horizonte. L’occasion d’effacer la déception de Moncton, où les Cafeteras avaient battu les Bleues en phase de poules du dernier Mondial, et de lancer idéalement cette compétition avant le choc de ce groupe G face aux Etats-Unis.

 

 

 

Les images de cette défaite à Moncton sont encore présentes dans les mémoires. Cette incompréhension entre Louisa Necib et Jessica Houara d’Hommeaux qui a amené à l’ouverture du score colombienne. Et ce revers face à la Colombie lors de la deuxième journée de la phase de poules da la Coupe du monde au Canada (2-0). Cette fois l’équipe de France féminine ne veut pas revivre pareille mésaventure pour son entrée dans le tournoi olympique.

 

Un air de revanche
Un peu plus d’un an après, le contexte est différent. Le groupe est plus difficile qu’à la Coupe du monde, et les Bleues sont extrêmement concentrées et impatientes de jouer ce premier match après quatre semaines d’une très bonne préparation car rien ne remplace la compétition. De plus, elles semblent avoir tiré les enseignements de ce revers. « La Colombie, on avait raté notre match mais ce n’était que de notre faute. Les Colombiennes vont rester derrière et faire le pressing, mais elles savent aussi manier le ballon », analyse Philippe Bergerôo.
Pour passer l’obstacle colombien, rien n’a été laissé au hasard dans la préparation. Les Bleues ont beaucoup travaillé sur le plan physique et mental. Affronter les Cafeteras est peut-être la meilleure des choses pour se tester au niveau psychologique et effacer la déception canadienne. Surtout que les coéquipières de Lady Andrade joueront presque à domicile au Brésil. D’ailleurs, les tricolores, à l’image de Claire Lavogez, semblent bien décidées à remettre les choses au point : « On a perdu contre elles, forcément on va se méfier et on va jouer notre carte à fond, je pense que l’on est meilleures qu’elles mais on s’est fait surprendre l’année dernière ». Si la Colombie sera au Brésil sans sa capitaine Yoreli Rincón, attention car les Cafeteras possèdent de jeunes talents indéniables à l’image de Lady Andrade, Sandra Sepúlveda ou Natalia Gaitán pour ne citer qu’elles.

 

Faux départ interdit
Dans une compétition où les Bleues auront un match à jouer tous les trois jours et où il n’y a que douze nations participantes, prendre un bon départ face à la Colombie sera capital en vue de la qualification pour les quarts de finale et aussi pour la confiance. « Comme à chaque fois, les JO cela se resserre. Il ne faut pas oublier qu’elles nous ont battues en Coupe du monde. A nous d’être encore plus efficaces, cela va nous permettre de bien rentrer dans la compétition car on sait que l’on n’a pas le droit à l’erreur car derrière il y a les USA et la Nouvelle-Zélande », confie Wendie Renard.

Effectivement, le groupe de la France (groupe G) est assez dense. Avec la Colombie, la Nouvelle-Zélande et surtout les Etats-Unis en plat principal lors de la deuxième journée, un faux pas face aux Cafeteras ou aux Football Ferns pourrait être préjudiciable en vue de la qualification. Même si la place de meilleur troisième pourrait suffire, ce dernier billet pour les matches à élimination directe va se jouer avec le troisième du groupe F (Allemagne, Australie, Canada, Zimbabwe) où le Zimbabwe semble un cran en-dessous pour lutter. « Cela va être difficile, difficile pour tout le monde, on est tombé dans un groupe compliqué. Il faudra être prêtes sur le plan physique et se concentrer surtout sur notre jeu. Si on livre un bon contenu, on ne sera pas loin du podium, si c’est mauvais ce sera compliqué », prévient le sélectionneur. Avant de parler de podium, il faudra vaincre la hargne colombienne car il y a un peu plus d’un an, les mêmes ambitions étaient évoquées. Mais cette fois, il se pourrait bien que les choses changent. En tout cas, ces Bleues le veulent profondément.

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