Bleues : le minimum comptable

Pour son premier match depuis la tournée américaine, l’équipe de France s’est imposée sur le plus petit des scores face à la Roumanie à Pitesti (0-1) grâce à un penalty d’Elise Bussaglia. Globalement, les Bleues ont manqué d’un peu de tout mais ont assuré l’essentiel comptable: la victoire. Sans avoir de quoi retrouver confiance et efficacité.

 

 

 

Elles avaient l’envie de retrouver de la confiance avec une victoire face à la Roumanie comptant pour les qualifications à l’Euro 2017. Si victoire il y a eu à Pitesti pour l’équipe de France, le regain de confiance et l’efficacité espérés se sont quelque peu éfrités pour ce premier match post She Believes Cup où les Bleues ont préservé le minimum syndical.

 
Un penalty plus que bienvenu

Face à des Roumaines fidèles à leur traditionnelle agressivité, les Bleues ne parviennent pas franchement à avoir de l’emprise sur la rencontre dans les premières minutes de jeu. Très souvent incapables d’accélérer le jeu ou de faire des différences à l’exception de quelques débordements d’Amel Majri ou Elodie Thomis. La faute le plus souvent à des imprécisions techniques. Par séquences, on a même senti un certain manque de sérénité à l’image de quelques errements défensifs.

Seul point positif : les joueuses tricolores tentent leur chance de loin. Mais sans réussite (8 tirs pour un seul cadré). Il faudra finalement un penalty obtenu par Marie-Laure Delie peu après le quart d’heure de jeu pour débloquer le tableau d’affichage. Elise Bussaglia se chargeant de le transformer avec l’aide du poteau (16′). Un but plutôt bienheureux mais qui ne permet pas aux Bleues de déclencher une nette domination sur la rencontre. Pire, derrière les Roumaines ne baissent pas les bras et se procurent quelques situations intéressantes à l’image de cette reprise d’Olar sur corner qui passa de peu à côté du poteau droit de Bouhaddi (39′).

 
Le minimum syndical

Au retour des vestiaires, on se dit alors que l’équipe de France allait tenter de tuer le match. Mais on aura vu plutôt dans un premier temps des Roumaines qui croyaient en leurs chances, parfois trop dans leurs interventions, et des tricolores tentant de gérer ce petit but d’avance et éviter au passage de se blesser dans les contacts. Peut-être à cause d’une demi-finale de Ligue des Champions qui approche pour beaucoup. D’où la sortie prématurée de Louisa Necib à la demi-heure de jeu dont la cheville a tourné (pas d’entorse a priori). Quoiqu’il en soit, les coéquipières de Sabrina Delannoy se montrent encore moins dangereuses qu’en première période. Avec un réalisme toujours autant en berne. Au total, l’EDF aura frappé 21 fois au but pour seulement 8 tentatives cadrées.

Les Françaises se feront même une dernière frayeur en toute fin de match. Lorsque Griedge Mbock Bathy se fait transpercer par Olar qui déclenche une frappe et oblige Sarah Bouhaddi, auteure d’un bon match, à une parade décisive (84′). L’essentiel aura au moins été préservé… L’équipe de France s’est imposée en Roumanie sans encaisser de buts et pourra officialiser sa qualification à Valenciennes en cas de succès face à l’Ukraine lundi soir. Mais elle n’a pas trouvé de quoi se rassurer à Pitesti.

 

 

Compositions d’équipe :

Roumanie : Paraluta, Oprea, Ficzay, Olar, Corduneanu (66′ : Lunca), Bortan, Sarghe, Giurgiu, Olar (cap), Voicu, Duşa (56′ : Batea).

France : Bouhaddi, Majri, Delannoy (c), Mbock, Houara, Bussaglia, Abily, Necib (30′ : Diani), Thomis, Delie (82′ : Hamraoui), Le Sommer.

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