Bleues : la victoire est là et c’est déjà ça

Pour son dernier match de l’année 2015, l’équipe de France s’est imposée 3-0 en Grèce au terme d’un match pauvre en créativité et en qualité de jeu. Néanmoins, sur le plan comptable, les Bleues sont largement leaders de leur groupe de qualification à l’Euro 2017 avec quatre victoires en autant de matches. C’est au moins ça de pris.

 

 

 

Pour son dernier match de l’année 2015, l’équipe de France a donc joué dans un stade grec vide et sur une pelouse digne d’un terrain de district. Avec une Clarisse Le Bihan titularisée au côté d’Eugénie Le Sommer. Une fois le décor planté, sur le plan du jeu, cette première période fut, à l’image de l’environnement, plus que pauvre. Certes, la qualité du terrain n’aidait pas, mais dès que les Grecques déclenchaient le moindre pressing sur le porteur de balle, les Bleues semblaient acculées, ne sachant pas quoi faire du cuir. Elles ont d’ailleurs abusé de longs ballons dans le premier quart d’heure de jeu. Mais la plupart de ces tentatives ne se sont pas révélées très efficaces… Au milieu de terrain, les Françaises ne sont d’aiileurs pas si dominatrices que ça dans ce début de match.
Finalement, il faudra un coup de pouce de l’arbitre pour voir l’ouverture du score. Suite à une reprise de Charlotte Bilbault déviée aux 20 mètres, Eugénie Le Sommer, qui traînait dans la surface grecque, est un peu courte pour reprendre correctement le ballon mais semble le pousser à droite des cages d’Eleni Peletidou. Pourtant, l’arbitre indique corner. Amel Majri le frappe et Amandine Henry profite d’une sortie plus qu’hasardeuse de la portière grecque pour inscrire son sixième but sous le maillot bleu (11′). A part cette ouverture du score, il ne se passera pas grand chose jusqu’à la mi-temps.

 

Prévisibilité et imprécisions

Au retour des vestiaires, c’est à peu près le même schéma. Les Bleues n’accélèrent pas plus le rythme que ça à l’exception de quelques actions impulsées par Amandine Henry notamment qui ont abouti à une frappe de Le Bihan (67′). Certes, certains pourront dire qu’il y avait la peur de se blesser quelques jours avant des chocs en Division 1, mais dans le contenu, l’équipe de France a manqué de caractère et une nouvelle fois de créativité. Les Bleues ont aussi commis de nombreuses fautes techniques, loupant des passes plutot faciles par moments.

Au bout de l’ennui, il faudra attendre l’expulsion de la défenseure Dimitriou grecque coupable d’un arrêt volontaire de la main sur sa ligne sur une tête d’Eugénie Le Sommer (71′) suite à un cafouillage dans la surface. Derrière, Clarisse Le Bihan, une des satisfactions de ce rassemblement, suit bien la frappe d’Amel Majri repoussée par Eleni Peletidou et envoie le ballon au fond des filets (72′). Réduites à dix, les Grecques cèdent logiquement. Et Eugénie Le Sommer trouvera la faille grâce à un contrôle de la poitrine manqué qui finira doucement sa course dans les cages grecques (76′). En toute fin de match, Marie-Laure Delie aurait pu aggraver la marque mais sa frappe s’envole (89′). De cette rencontre, au final, on pourra par exemple retenir la bonne prestation de Clarisse Le Bihan ou encore l’impact de Charlotte Bilbault. Pour revoir une équipe de France séduisante, il faudra au moins attendre 2016. D’ici là, les titulaires tricolores mondialistes devraient être présentes. Le jeu le sera-t-il ? Au moins, l’objectif comptable du staff est rempli : quatre victoires en autant de matches. C’est déjà ça. 

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