Bleues, la faillite collective

Pour son deuxième match de poule, l’équipe de France s’est inclinée face à la Colombie 2-0 dans une rencontre où les « Cafeteras » ont fait preuve d’un réalisme implacable et d’une combativité exemplaire. De leurs côtés, les Bleues ont failli collectivement et n’ont pas su réagir.

 

 

 

 

 

Un être vous manque et le milieu est dépeuplé. Cet adage détourné résume parfaitement la première période de ce France-Colombie. Au coup d’envoi, Philippe Bergerôo a décidé finalement de laisser au repos Amandine Henry. Elise Bussaglia prend sa place dans l’entrejeu. Sur l’aile droite, Elodie Thomis est remplacée par Kenza Dali.

Un milieu de terrain bousculé

Le « petit », 28e au classement Fifa, se révèle rapidement bien plus dangereux et compact que prévu. Malgré une bonne entame de match, les joueuses de l’équipe de France en font rapidement les frais. Suite à une touche perdue bêtement par un geste d’humeur de Louisa Nécib et une incompréhension avec Jessica Houara, Gaêtane Thiney perd un ballon à 25 mètres de ses buts. Lady Andrade part dans le dos de la latérale droite tricolore et ajuste parfaitement Sarah Bouhaddi (19e). Sur leur première et seule situation offensive, les Colombiennes trouvent la faille.

Derrière, les Bleues ne parviennent pas vraiment à réagir et montrent même des signes de nervosité. Seules Louisa Nécib et Camille Abily surnagent au milieu de terrain. Elise Bussaglia traversant cette première période tel un spectre. Les deux changements dans le onze titulaire opérés par Philippe Bergerôo s’avèrent catastrophiques pour les Bleues. Pour son premier mtahc dans un Mondial en tant que titulaire, Kenza Dali manque cruellement de justesse technique pour faire la différence. Les Bleues monopolisent le ballon pendant ces quarante-cinq premières minutes (68% de possession) mais se heurtent au bloc compact colombien.

 
Un penalty flagrant oublié

Au retour des vestiaires, les espaces commencent à se créer. Mais la gnacque colombienne est omniprésente. Peut-être trop à l’image de cette action peu après l’heure de jeu. Dans un duel avec Eugénie Le Sommer Daniela Montoya réalise une magnifique manchette de volley-ball dans sa surface en toute impunité (66e). Le penalty était flagrant. Juste avant cela, Elise Bussaglia et Louisa Nécib, qui était presque la seule à faire des différences, ont cédé leurs places à Henry et Lavogez.

Dans les vingt-cinq dernières minutes, les coéquipières de Wendie Renard vont multiplier les occasions, mais de façon trop brouillonne. Le manque de réalisme se pose une nouvelle fois. Ajoutez à cela la bonne perofrmance de Sandra Sepulveda, le dernier rempart des « Cafeteras ». A force de pousser, les Bleues s’exposent aux contres. Sur un énième dégagement colombien dans les arrêts de jeu, Sarah Bouhaddi vient récupérer le ballon à trente mètres de son but mais se loupe complètement. Il n’en fallait pas plus à Usme pour doubler la mise (93e). La Colombie s’impose finalement 2-0 après un ultime arrêt de Sepulveda. L’équipe de France va devoir sérieusement réagir et jouera sa qualification dans un troisième match couperet face à au Mexique. 

 

 

Anthony Rech à Moncton

 

Crédit photo : fff.fr

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