Bleues – J-2 : Entre pression et impatience

A deux jours de son entrée en lice dans la compétition face à l’Angleterre à Moncton, l’équipe de France peaufine les derniers réglages tactiques. L’impatience et la pression grandissent à mesure que ce premier match du Mondial se rapproche.

 

 

 

 

 

Elles décomptent les heures. A 48 heures de leur entrée dans la Coupe du Monde 2015 et après presque un mois de préparation, les joueuses de l’équipe de France ont hâte de débuter la compétition : « On est toutes pressées de débuter le Mondial. C’est une excitation plutôt positive », confie Kadidiatou Diani.

 
La pression monte d’un cran

Les Bleues sont concentrées sur leur objectif dans ce Mondial, à commencer par ce premier match face à l’Angleterre, souvent capital pour lancer une grande compétition. Mais la pression grandissante de cette première rencontre n’inquiète pas l’attaquante juvisienne : « En France, on attend beaucoup de nous. On doit faire un bon résultat. Cela nous met plus de pression mais on a les épaules pour ça ».

Depuis leur arrivée à Moncton le 5 juin, les joueuses tricolores n’ont pas encore eu le temps de se balader dans la ville. « On est confinés dans l’hôtel. On se prépare vraiment avec beaucoup de concentration. Pour l’instant, c’est un peu frustrant parce que la compétition a commencé hier (samedi), et on est pratiquement les derniers à jouer. Mais on le savait, à partir de là, on emmagasine de l’énergie en attendant mardi », admet l’entraîneur-adjoint Thierry Asseloos.

Bleues et Lionnes à la même enseigne

Situation peu commune, l’équipe de France et la sélection anglaise sont logées dans le même hôtel de Moncton. Chose qui n’était pas arrivée depuis quelques années aux Bleues. Les deux équipes se croisent dans les couloirs de l’hôtel ou à proximité du restaurant. « Moi cela ne me choque pas trop car dans les compétitions de jeunes que j’ai pu faire, c’était déjà le cas, souvent il y avait quatre équipes dans le même hôtel. Cela ne nous gêne pas trop, on mange au même étage. Il y a très peu d’échanges, et un peu d’intox (rires) », explique Thierry Asseloos. « Sur l’ascenseur, on a Eugénie en présentation ; donc les Anglaises la voient tous les jours. Du coup, au neuvième étage (où se trouvent les salles de réunion et la restauration), elles ont mis un panneau où on voit des Anglaises, et on passe devant tous les jours (rires) ! », raconte Sarah Bouhaddi. Les Bleues occupent le premier étage, les Lionnes le deuxième. Faut-il y voir un bon présage, nous verrons le 17 juin après les trois matches de poule.

 

 

Anthony Rech à Moncton

Crédit photo : fff.fr

 

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