Bleues : Au travail

L’équipe de France féminine se retrouve pour la première fois depuis la She Believes Cup pour deux matches de qualification à l’Euro 2017 en Roumanie (vendredi à 19h) et face à l’Ukraine (lundi 21h à Valenciennes). L’occasion de revenir sur ce qu’il manque à ces Bleues pour s’imposer dans les grands matches.

 

 

 

Il semblerait que la tournée américaine ait laissé quelques traces… Pour la première fois depuis la She Believes Cup (aucune victoire et aucun but inscrit en trois rencontres), les joueuses de l’équipe de France se retrouvent pour préparer deux matches de qualification à l’Euro 2017 en Roumanie (vendredi 8 avril à 19h) et face à l’Ukraine (lundi 11 avril à 21h à Valenciennes) avec l’objectif de renouer avec le succès et retrouver de la confiance.

 
« Devenir plus tueuses »

Si face aux meilleures nations mondiales les Bleues ont été incapables de trouver la faille en 270 minutes de jeu, cela aura eu le mérite de cibler, encore une fois, les secteurs où les manques persistent. Elise Bussaglia annonce : « On doit progresser dans les phases de finition. Être plus déterminées, avoir plus de rage pour mettre le ballon au fond des filets. Tout le monde a la volonté de marquer des buts mais peut-être que cela peut partir de la latérale qui va apporter le surnombre, d’une relance de la gardienne etc. Il faut que l’on soit plus focalisé sur le but, prendre des risques, tenter une frappe, un dribble ».

Philippe Bergerôo ajoute : « Nous on n’arrive pas à tuer les matches. On l’a fait occasionnellement face aux Etats-Unis à Lorient (victoire 2-0 en février 2015). Il faut qu’elles soient régulières dans la performance. On sait très bien qu’en championnat il y a douze occasions et elles marquent cinq, six buts. Contre les Allemandes, vous allez avoir deux occasions, contre les Américaines, on a eu trois occasions. C’est déjà pas mal ». Face à la Roumanie et à l’Ukraine, il devrait y en avoir un peu plus… Comme a insisté le sélectionneur en conférence de presse, des ateliers spécifiques de frappe devant le but par exemple vont être à nouveau mis en place pour continuer de travailler dans ce sens : « Les ateliers spécifiques, cela fait trois ans que je les fais. Après ce n’est pas nouveau, il faut insister. Je n’ai pas 25 joueuses ou 28 joueuses de haut niveau. Je n’en ai que quelques-unes. On réussira par le travail. Pendant la préparation, on travaillera encore plus ».

 
L’équation des blessures

Au-delà des progrès à faire sur le plan du jeu, le staff de l’équipe de France doit aussi composer avec une infirmerie trop régulièrement pleine. Depuis le début de saison, jamais le groupe tricolore n’a été présent au complet lors d’un rassemblement. Ce qui pose problème en termes de travail : « C’est frustrant pour toutes les joueuses et le staff aussi. On sait qu’une année post Coupe du monde, cela laisse pas mal de dégâts. Malheureusement c’est ce qui nous arrive cette saison, après il y a un gros vivier de joueuses et le principal c’est que tout le monde soit là aux JO », avoue Amandine Henry.

Et surtout, cette problématique doit être de plus en plus prise en compte par Philippe Bergerôo et son staff car des joueuses comme Laure Boulleau, Laura Georges, Wendie Renard connaissent une saison en courant alternatif, sans oublier les pépins réguliers d’Amandine Henry. Un « plan B » pourrait peut-être voir le jour, d’où l’appel de certaines joueuses comme Laura Agard ou Sakina Karchaoui sur ce rassemblement : « Je souhaite le contraire car ce sont des filles qui sont jeunes pour Wendie qui a de l’expérience. Et puis Amandine Henry au milieu cela fait du bien de la revoir. Même si, Kheira a fait un très très bon tournoi », concède Bergerôo. Il reste quatre mois aux Bleues pour faire pencher la balance de leur côté lors des JO. Peut-être que leur nouveau maillot leur portera chance… En attendant, elles connaîtront ce jeudi 14 avril leurs adversaires en phase de poule.

 

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