Bleues : Après l’observation, place au jeu

Après une semaine de travail sous les ordres d’Olivier Echouafni et un match amical face au Brésil (1-1), le cadre est posé, et le projet de jeu se précise. Les joueuses de l’équipe de France féminine sont enthousiastes à l’idée de démarrer ce nouveau cycle qui les emmènera à l’Euro 2017 dans un premier temps. Nouvelle étape face à l’Albanie ce soir à Charléty.

 

 

 

« On se sent très bien, on est assez enthousiastes, on est contentes d’être là. On a envie d’avancer, on attend vraiment beaucoup du coach et on attend de voir ce qu’il va nous proposer aussi, il y a eu beaucoup d’observation. On a fait la vidéo (de France-Brésil), on sait plus ce qu’il attend de nous, cela va nous permettre d’avancer ». Comme Eugénie Le Sommer, les Bleues veulent écrire une nouvelle page de leur histoire, sous les ordres d’Olivier Echouafni, qui les mènera jusqu’à l’Euro 2017 aux Pays-Bas.

 
Des entretiens individuels

Au cours de cette première semaine de travail, les repères ont donc été pris. Les premiers échanges ont eu lieu, le nouveau sélectionneur a posé le cadre de son mandat : « Quand on change de staff, tout le monde repart à zéro, tout le monde a sa carte à jouer. Et c’est important pour l’entraineur de se sentir écouté tout de suite car on avait très peu de temps pour préparer le match (face au Brésil), chaque entrainement était très important pour un peu trouver des automatismes et savoir ce qu’attendait le coach », précise Kenza Dali.

Et dans ses discours, l’un de ses messages a peut-être plus marqué son groupe que les autres : l’attachement au maillot et la « cohésion de groupe à recréer ». « Je ne sais pas s’il l’a senti (un manque de cohésion, ndlr) mais c’est peut-être aussi pour lui une manière de le rappeler. Il ne faut pas oublier pourquoi on est là et pour qui on joue. J’ai trouvé ça bien et il avait raison au fond. L’équipe de France n’appartient à personne. Quand on porte le maillot, il faut tout donner sur le terrain et à partir de là tout se passera bien », confie Eugénie Le Sommer.

Dans une position d’observation pendant les premiers jours, Olivier Echouafni a également tenu à rencontrer ses joueuses individuellement, un moment apprécié par les Bleues : « J’ai vraiment pris le temps de discuter individuellement, cela prend beaucoup de temps mais c’est hyper important. Il y a un ressenti de terrain, mais dans la vie de tous les jours aussi c’est bien de voir comment elles sont. C’était l’occasion de leur donner des conseils sur la presse par exemple (rires), des détails qui peuvent leur permettre d’être plus professionnelles. »

 
Un jeu plus tourné vers l’offensive

Si avec ce premier match face au Brésil, il a été difficile de tirer des enseignements clairs, le visionnage à la vidéo de la rencontre a permis Olivier Echouafni de préciser à son groupe son projet de jeu avec une orientation plutôt portée vers l’avant : « Déjà je pense que l’on aura un jeu un peu plus offensif, d’aller chercher les adversaires, de jouer un petit peu plus haut », estime Eugénie Le Sommer. Pour atteindre cet objectif, le sélectionneur a déjà ciblé les manques de son équipe face au Brésil : « J’ai eu une sensation d’une équipe qui alternait les bonnes choses et les périodes un peu plus difficiles, délicates dans le jeu et sur le plan physique. Elles ont réussi à trouver une stabilité par moments, à s’adapter à des situations, et j’ai beaucoup apprécié la fin de match où elles ont essayé d’aller chercher la victoire. On peut beaucoup mieux faire notamment dans la circulation du ballon. C’était un peu trop lent par moments, et on n’était pas très bien positionnés. Il y a un souci du détail dans tout ça, et aussi la finition car quand on est capable de faire 17 centres, on doit y être présents. »

 
Ce soir face à l’Albanie il devrait y avoir du changement car le sélectionneur souhaite voir un maximum de joueuses en situation de compétition. Camille Abily et Kadidiatou Diani (béquille) devraient être préservées à Charléty. Les Bleues version Echouafni vont aussi se frotter à une première nation dite plus faible qui devrait évoluer très bas. Le technicien a déjà prévenu qu’il faudra « utiliser la largeur du terrain, avoir un jeu collectif, fluide et rapide ». Si les enseignements ne seront certainement pas nombreux ce soir, un premier test avec un groupe probablement plus au complet aura lieu le 21 octobre prochain à Doncaster face à l’Angleterre.

 

 

Crédit photo : fff.fr

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