Blessures, penaltys, indétrônable… 5 choses à savoir sur Sarah Bouhaddi

Gardienne titulaire des Bleues depuis de nombreuses années, la Lyonnaise souhaite gagner des titres autre part qu’en club. Rien de choquant quand on sait tout ce que la Cannoise a gagné depuis 10 ans…

 

 

 

 

 

Une terrible blessure au genou en 2009

Passée par Toulouse au début de sa carrière, la gardienne de 30 ans a ensuite filé à Juvisy, où elle devient championne de France en 2006. Alors qu’elle coule des jours heureux en Essonne, la native de Cannes se blesse gravement aux ligaments croisés d’un genou au cours d’un match face au PSG en avril. Un coup dur qui arrive juste après que la joueuse s’était remise d’une fracture de la main, et la prive des terrains pendant 6 longs mois. Après 15 matches sous le maillot de Juvisy lors de la saison 2008-2009, elle part à Lyon, où sa montée en puissance est indéniable.

 

Elle est devenue indéboulonnable

Ralentie par ses problèmes physiques et la concurrence, Sarah Bouhaddi ne dispute que 12 matches lors de sa première saison dans le Rhône. Pire, celle qui avait déclaré au moment de sa blessure que « l’équipe de France y arrivera bien sans [elle] » voit sa prophétie se réaliser, Bruno Bini la reléguant sur le banc de touche, si ce n’est pire : « Je n’ai pas eu d’explication de sa part. J’ai cru comprendre que je n’entre pas dans le projet de vie du groupe. Pourtant, j’étais titulaire depuis 2005 et tout s’est arrêté du jour au lendemain », expliquait-elle à 20 Minutes en 2011. Entre-temps devenue titulaire indiscutable dans les cages de l’OL, elle allait finalement reprendre progressivement son rôle de dernier rempart des Bleues après la Coupe du monde 2011. Aujourd’hui, elle affiche fièrement ses 118 sélections avec l’« EDF ».

 

Son pêché mignon ? Les penaltys…

A l’image du portier paraguayen José Luis Chilavert, spécialiste des coup-francs et des penaltys en club ou en sélection, Sarah Bouhaddi s’essaye de plus en plus à l’exercice des tirs au but ces dernières années. Tout a commencé lors de la 2014-2015 où, au détour d’une victoire écrasante de l’OL contre Albi (14-0), elle inscrit le premier but d’une gardienne en championnat dans l’histoire du club, en tirant aux 11 mètres. Depuis, elle s’est montrée décisive à deux reprises en finale de la Ligue des champions. Auteure de deux arrêts décisifs en finale en 2016 contre Wolfsburg, la joueuse a marqué le tir au but de la victoire cette année face au PSG : « En général à l’entraînement j’aime bien les tirer. J’ai pris mes responsabilités et je suis partie mettre le ballon où il fallait le mettre. J’ai essayé de tirer comme une joueuse normale», avait-elle alors expliqué, le sourire aux lèvres, à la fin de la rencontre.

 

Nommée meilleure gardienne du monde en 2016

Déjà souvent récompensée sous le maillot rhodanien (4 Ligues des champions, 8 titres de championne de France et quintuple vainqueure de la Coupe de France), Sarah Bouhaddi a reçu, en décembre dernier, un trophée pas comme les autres. La Fédération Internationale de l’Histoire du Football et des Statistiques (IFFHS) lui a en effet décerné le titre de meilleure gardienne du monde, Bouhaddi détrônant ainsi pour la première fois de l’histoire de ce trophée (crée en 2012) Hope Solo, la gardienne américaine. Un statut qu’elle a confirmé en fin de saison, et qu’elle endossera cet été avec les Bleues.

 

Son modèle : Neuer.

Dans des propos rapportés par Foot Mercato avant la Coupe du monde au Canada, Sarah Bouhaddi a fait l’inventaire des gardiens dont elle s’inspire au jour le jour dans sa carrière : « Étant jeune, je regardais beaucoup Mickaël Landreau. Ensuite, il y a eu Hugo Lloris que j’ai côtoyé à Lyon. Maintenant, je m’inspire beaucoup de Manuel Neuer qui est le gardien qui fait évoluer le poste parce qu’aujourd’hui ce n’est plus être un simple gardien, être dans son but et arrêter le ballon. C’est participer au jeu de l’équipe. C’est vrai que Manuel Neuer le fait beaucoup. C’est quelqu’un dont je m’inspire beaucoup ». Bonne nouvelle pour nos Françaises, deux d’entre eux ont accédé à la finale d’une grande compétition internationale ces 3 dernières années. Un signe du destin à l’approche de cet Euro ?

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