Bilan D1-J1 : Montpellier et Lyon déroulent, Paris trébuche d’entrée

Au terme d’une première journée riche en buts et en spectacle, Lyon et Montpellier ont acquis deux victoires éclatantes pour leurs débuts. Ce n’est pas le cas du PSG, surpris à domicile par Soyaux, alors que Lille a parfaitement négocié son premier match en s’imposant largement, comme le Paris FC face au promu Fleury.

 

 

 

 

 

 

PSG – Soyaux : 1-1

Comme pour son dernier match la saison dernière, le PSG a quitté sa pelouse avec un grand sentiment de gâchis et, surtout, un résultat embarrassant pour la suite du championnat. Alors que c’était l’innarêtable promu bordelais qui était venu arracher un point en mai dernier, c’est Soyaux qui, ce dimanche, a réussi l’exploit de tenir tête au PSG sur sa pelouse. Sébastien Joseph, qui s’attendait à voir le rouleau compresseur parisien venir écraser ses espoirs de résultat, peut être fier de son groupe, venu égaliser dans les tous derniers instants. Patrice Lair, pour sa part, ne s’était pas trompé, en affirmant un peu plus tôt cette semaine que son groupe n’était pas encore totalement prêt. Le technicien francilien se méfiait d’une équipe sojaldicienne «qui jou[ait] sa vie». Le public du stade Georges-Lefèvre sera plus mitigé quant à cette entrée en matière de son équipe, pourtant pas habituée à lâcher des points sur ses terres.

Comme il l’avait annoncé, Patrice Lair a laissé sa chance aux jeunes, en titularisant Marie-Antoinette Katoto, de retour après de long mois de convalescence, à la suite d’une grosse blessure, aux côtés des habituelles Delie, Geyoro, Kiedrzynek ou Perisset. L’internationale Espoirs donnait raison à son coach, en inscrivant le seul but de la première période, d’une tête décroisée sur un corner de Laure Boulleau. Encore en rodage, Paris n’a pas retrouvé toutes ses sensations et ne parvenait pas à faire le break, laissant une infime chance à Soyaux, dont l’abnégation aura fini par payer. Au bout du temps additionnel, c’est Siga Tandia qui plaçait sa tête dans la surface parisienne, sur un coup franc de Verges (1-1, 90+3e). Voilà de quoi donner beaucoup de confiance à Soyaux, qui recevra un LOSC audacieux (voir ci-dessous), à domicile la semaine prochaine. En revanche, si Katoto a aussi marqué des points, Paris devra se réveiller au plus vite et rétablir l’équilibre dès la 2e journée, sur la pelouse de Rodez. Histoire de ne pas laisser trop d’avance à ses concurrents. Dès cette entrée en matière, le club de la capitale a déjà grillé un de ses jokers. Une mauvaise blague qui risque de ne pas plaire.

Les compositions d’équipe :

Paris : Kiedrzynek – Périsset (Boquete 46e), Boulleau, Berglund, Paredes (Georges 70e) – Formiga (C), Geyoro, Lawrence, Diani – Katoto (Morroni 46e), Delie.

Soyaux : Munich – Deschamps (Canon 83e), Boudaud, Couturier, Verges – Tandia (C), Djebbar, Blais (Dumont 74e), Nakkach (Bourgouin 62e) – Clérac, Babinga.

Buts : Katoto (29e) pour Paris ; Tandia (90+3e) pour Soyaux.

 

 

FC Fleury – Paris FC : 1-5

En visite chez son nouveau rival francilien, le Paris FC a clairement fait respecter la hiérarchie. Il s’est laregement imposé face à Fleury, au cours d’un match marqué par l’empreinte de Gaëtane Thiney, l’emblème de ce FCF Juvisy renouvelé. La capitaine parisienne n’aura eu besoin que de six minutes pour faire admirer son toucher de balle au public du stade Auguste-Gentelet. Sa frappe sur coup franc passait devant toute la défense adverse, sans être touchée, et venait mourir au fond des filets. Thiney inscrivait du même coup le premier but de la saison en D1 féminine. Le coach de Fleury, Nicolas Carric, qui avait choisi de laisser Sarah Palacin sur le banc, tandis qu’il était privé de « SA » recrue de l’été, Salma Amani, voyait toutefois son équipe réagir de la meilleure de manières. A la suite d’un coup franc de Rabanne qui touchait le poteau, avant d’être repris par Fernandes (1-1, 9e), celle-ci égalisait d’emblée. Ce début de rencontre était fou et Jaurena, d’une reprise de la tête sur un centre de Soyer, inscrivait le troisième but du match au bout de 11 minutes de jeu (2-1). Dominateur, le PFC n’était inquiété par Fleury qu’en contres et regagnait les vestiaires avec un court avantage, qui allait prendre plus d’ampleur durant le second acte.

D’abord par sa deuxième arme offensive la plus dangereuse, Camille Catala, qui logeait une reprise surpuissante sous la barre de Gignoux, impuissante (3-1, 47e). Puis le show Thiney reprenait ses droits, avec tout d’abord un but sur penalty (4-1, 53e), après une main dans la surface signalée par Madame Loidon, avant que l’internationale tricolore ne s’offre un triplé sur un service de Charlotte Bilbault (5-1, 69e). Fleury coulait, malgré son envie de bien faire, et voyait Juvisy s’offrir des débuts rêvés sous son nouveau pavillon. Le symbole est de taille, surtout lorsque la leçon est offerte par Gaëtane Thiney. La numéro 17 sera encore très attendue, cette fois devant son public, pour la réception de Marseille la semaine prochaine. En revanche, difficile de prévoir une éclaircie dans les résultats de Fleury, qui devra se déplacer sur la pelouse de Montpellier le 10 septembre.

Les compositions d’équipe :

Fleury : Gignoux – Mollet, Multari, G.Butel, Bruère – Clément, Clemaron, Coudon, Lebailly, Chatelain, Rabanne (C), C.Fernandes.

Paris FC : Deville – Soyer, A.Butel, Cascarino, Greboval – Bilbault, Matéo (Declercq 71e), Jaurena (Lahmari 62e), Thiney (C) – Catala, Otaki (Makanza 56e).

Buts : Thiney (6e, 53e, 69e), Jauréna (11e), Catala (47e) pour Juvisy ; Fernandes (9e) pour Fleury.

 

 

OM – Guingamp : 0-0

Privé de nombreuses cadres (Coton-Pelagie, Lozé, Pizzala), l’OM, dont le groupe avait besoin de repères après avoir déjà perdu pas mal de joueuses d’expérience à l’intersaison, en était presque à vouloir limiter la casse pour ce premier match de la saison dans son stade Roger Lebert. Surtout face à une équipe guingampaise bien décidée à réaliser un gros coup d’entrée. Comme cela avait déjà été le cas, la saison dernière, face à Juvisy. « Ce sera un premier test intéressant pour nous », escomptait ainsi Christophe Parra sur le site du club, avant le début de la rencontre.

Intéressante, la partie ne l’aura pas été à ce point pour les spectateurs sudistes, au terme d’une rencontre sans but. L’OM a été bousculé par des Bretonnes combatives, manquant cruellement d’efficacité. Titulaire dans la cage olympienne, Geneviève Richard a réussi ses débuts. Un point rassurant, tant le départ de Pauline Peyraud-Magnin pouvait susciter de craintes pour le club. Ce n’est pas non plus illogique de voir cette rencontre se terminer sur un score de parité entre deux équipes qui se cherchent encore. Deux groupes dont la montée en puissance devrait intervenir lors des prochaines semaines. En témoigne l’arrivée, du côté de l’OM, de deux nouvelles recrues en fin de semaine : la milieu de terrain offensive Fanndís Friðriksdóttir, internationale islandaise de talent, qui pourrait venir électriser l’entrejeu marseillais, ainsi que la Québecoise Marie-Yasmine Alidou D’Anjou, 22 ans, elle aussi spécialiste de l’entrejeu.

« L’objectif pour moi, avant toute chose, est de continuer de construire l’avenir de la section féminine de l’OM. Permettre aux jeunes joueuses de progresser et, tout doucement, de les incorporer dans l’effectif de D1, c’est ma priorité. Il faut aussi construire un groupe capable de faire perdurer le projet sportif », expliquait également Christophe Parra à OM.net. Ce chantier devra prendre forme assez rapidement, pour permettre à Marseille de passer la deuxième. L’affrontement prévu dans sept jours face au Paris FC sera un nouveau test « intéressant » pour son équipe. Mais il faudra, cette fois, accompagner l’intention par les gestes et la finition. Guingamp s’attend, se son côté, à souffrir nettement plus face à Lyon, à domicile.

Les compositions d’équipe :

Marseille : Richard – Blanc, Lakrar, Cissoko, Gadea (C) – Dali, Ferral (Hamidou 89e), Laplacette – Traoré (Cardia 64e), Asseyi, Caputo.

Guingamp : Durand – Debever, Meffometou Tcheno, Lorgeré, Drozo – Pervier (C) (Bueno 46e), Le Garrec, Robert, Palis (Ollivier 64e) – Oparanozie, Fourré (Dinglor 75e).

 

Albi – Montpellier : 0-7

Le MHSC n’aura pas fait de détail face à Albi, un club qui lui résistait plutôt bien lors de leurs derniers face à face, mais dont il se sera, cette fois, défait très facilement. Après avoir appris en fin de semaine le nom de son adversaire en 16e de finale de Ligue des champions (ce sera le club russe de Zvezda), Montpellier n’avait qu’une envie : commencer la D1 sur la même dynamique de fin de saison dernière, comme l’avait confié le coach Jean-Louis Saez à Foot d’Elles cette semaine. C’est chose faite. Le tacticien pailladin avait opéré un choix fort, en titularisant l’ancienne Lyonnaise Méline Gérard à la place de son habituelle portière, Laëtitia Philippe. La deuxième recrue estivale, Katrine Veje, était, elle aussi, alignée d’entrée. Cette décision, comme une évidence, aura été payante, tant le danger aura été grand sur le côté gauche montpelliérain dans cette joute entre clubs du sud-ouest.

Très active, tant dans la distribution du jeu que dans les un-contre-un, la Danoise a parfaitement réussie son entrée dans l’élite du football français en ouvrant le score d’une belle reprise, peu avant la demi-heure de jeu (1-0, 24e). Le collectif montpelliérain, qui arborait un maillot spécial en l’honneur de Louis Nicollin, décédé dans la stupeur générale fin juin dernier, a rendu un magnifique hommage à son ancien président, en affichant une grande solidarité et un jeu d’équipe déjà bien huilé. Pas étonnant donc que le dauphin de Lyon rentre à la pause avec deux buts d’avance, à la suite d’une nouvelle réalisation signée Valérie Gauvin, titulaire aux côtés de Stina Blackstenius en attaque. Albi, qui aura tenté mais n’aura pas pu grand-chose face à son voisin, pourra, en plus, regretter d’avoir perdu prématurément Angélique Schlepp sur blessure.

Déséquilibrée, la rencontre a laissé place, dans le secondf acte, à une démonstration offensive de Montpellier, auteur d’un troisième but par Le Bihan juste après l’heure de jeu (3-0, 64e), puis un quatrième par Blackstenius (4-0, 75e). La Suèdoise, malgré quelques ratés mais un certain don de soi, s’offrait le doublé à quelques minutes du terme (5-0, 88e), avant que Manon Uffren sale un peu plus la note albigeoise (6-0, 89e). Devant leur public au stade Maurice-Rigaud, les Sang et Or encaissaient un septième but dans le temps additionnel, signé Le Bihan, synonyme de dernière place du classement (ex aequo avec Rodez, voir plus bas). Voilà qui confirme que la saison s’annonce difficile pour les joueuses du duo Garrigues-Genoux. Déjà impressionnant en match amical, Montpellier démontre une nouvelle fois sa puissance offensive. Une staisfactionpour  Saez, dont le mot d’ordre avant la rencontre était de « continuer à faire mal aux défenses adverses ». Ce dimanche, cela aura été réalisé avec brio.

Les compositions d’équipe :

Albi : Lambert – Sahraoui, Bayo, Rouzies, Schlepp (Stefanovic 33e), Cazes – Mitchai (C), Martinez (Benlazar 46e), Saulnier (Manuel 77e) – Mijatovic, Pantelic.

Montpellier : Gérard – Torrent, Sembrant (C), Dekker, Karchaoui – Veje (Uffren 75e), Torrecilla, Toletti, Cayman (Léger 66e) – Gauvin (Le Bihan 60e), Blackstenius.

Buts : Veje (24e), Gauvin (27e), Blackstenius (74e, 88e), Le Bihan (64e, 90+3e), Uffren (89e).

 

 

LOSC – Bordeaux : 3-0

Comme prévu, Lille a montré qu’il ne serait pas un promu dont on pourrait disposer facilement. On en attendait toutefois pas autant – dès le début – des filles de Jérémie Descamps. Les Nordistes ont frappé un gros coup pour leur entrée dans l’élite, face à une formation girondine finalement décevante. « On va voir si on a bien travaillé et si on a bien ciblé les attentes de la D1 », appréhendait ainsi le coach du LOSC juste avant le début de la rencontre.

Alors que la grande majorité de son onze de départ était composé de joueuses ayant participé à l’aventure en D2 la saison dernière, l’effectif lillois comprenait aussi plusieurs de ses recrues estivales, dont l’ancienne Bordelaise Elisa Launay dans les buts et l’ex-Parisienne Ouleymata Sarr, auteure de débuts inespérés. Les Dogues ont d’emblée étouffé leurs adversaire, se montrant dangereuses sur coups de pied arrêtés. C’est d’ailleurs sur un coup franc que l’internationale française marquait le premier but de la rencontre, d’une frappe croisée qui laissait Erin Nayler sans voix (1-0, 10e). Et il fallait à peine plus de dix minutes à la joueuse de 21 ans pour récidiver et permettre à son équipe de prendre le large. De la tête, elle inscrivait un doublé (2-0, 21e) face à des Bordelaises incapables de réagir. Pourtant soutenues par un public toujours aussi enthousiaste, ayant effectué le déplacement malgré les plus de 800 kilomètres séparant les deux villes, les joueuses de Jérôme Dauba étaient clairement bousculées, alors que Lille manquait deux grosses occasions d’accroître le score en fin de première période (35e, 37e).

Si Bordeaux revenait des vestiaires avec de meilleures intentions, Elisa Launay venait décourager l’attaque girondine en réalisant de belles parades. Un premier match réussi pour la portière sous ses nouvelles couleurs. Finalement, l’intenable Sarr parachevait le premier succès de l’histoire du LOSC en D1, d’une reprise bien sentie sur un centre de Lernon (3-0, 78e). Le public du complexe sportif de Villeneuve-d’Ascq, où se déroulait la rencontre, a peut-être déjà trouvé son chouchou pour l’année à venir. Et si le déplacement à Soyaux, la semaine prochaine, permettra sûrement d’en savoir un peu plus sur la qualité de l’effectif nordiste, on peut déjà dire que le LOSC n’est pas venu en D1 pour subir. Bordeaux pourra en témoigner, alors que le club aquitain voudra se rassurer face à une équipe d’Albi en perdition, pour son premier match de la saison à domicile, le week-end prochain.

Les compositions d’équipe :

Lille : Launay – Mansuy, Coutereels (C), Levacher, Dafeur – Paprzycki (Demeyere 65e), Lernon, Pasquereau – Coryn, Sarr (Sailly 83e), Saidi (Bouchenna 67e).

Bordeaux : Nayler – Bornes, Montégut (Ouinekh 83e), Fahey, Lacroix (Lardez 83e), Istillart (C), Barbance, Gathrat (Karchouni 60e), Lavaud, Ali Nadjim, Cambot.

Buts : Sarr (10e, 21e, 78e)

 

 

OL – Rodez : 7-0

Lyon a commencé son championnat de manière habituelle : en écrasant tout et tout le monde sur son passage ! Au terme d’une sempiternelle attaque-défense, Rodez a été lourdement défait par le champion en titre. Pour observer ce nouvel OL, plus hétéroclite que jamais (six nationalités différentes, du côté rhodanien, au coup d’envoi), les supporters rhodaniens étaient venus en nombre et ont donné, comme à leur habitude, de la voix au Groupama Training Center. Seule Lucy Bronze, la recrue phare de l’été lyonnais avec Shanice van de Sanden, découvrait la D1. Elle était entourée des habituelles Bouhaddi, Renard, Marozsan, emmenées par le duo d’attaque Hegerberg-Le Sommer, face à une équipe ruthénoise dont les recrues majeures de l’été étaient déjà présentes dans le onze de départ.

La correction aura mis très peu de temps à se dessiner, les deux attaquantes fenottes se livrant une véritable course aux buts pendant cette rencontre. Ada Hegerberg inscrivait rapidement un doublé (9e, 10e), avant qu’Eugénie Le Sommer n’ouvre son compteur buts (3-0, 25e). Puis la Norvégienne réalisait, avant même la fin du premier acte, le coup du chapeau (4-0, 40e). La pause était plus que bienvenue par Gregory Mleko et son équipe, tant les vagues lyonnaises se succédaient sans relâche. L’OL aura aussi beaucoup gâché en début de seconde période, sous la chaleur, avant que Keira Hamraoui ne s’illustre d’une belle réalisation à vingt minutes du terme (5-0, 79e). Eugénie Le Sommer (6-0, 80e) et Ada Hegerberg (7-0, 82e) continuaient de pousser les ballons au fond des filets, avant que l’arbitre Florence Guillemin ne mette un terme au calvaire du RAF. Sans avoir jamais paniqué, Lyon vient confirmer qu’il devrait encore donner des cauchemars à ses concurrents cette saison. Le groupe désormais dirigé par Reynald Pedros prend la première place du classement, ex-aequo avec Montpellier. Le prochain sur sa liste – En Avant de Guingamp – n’a qu’à bien se tenir ! Rodez, qui n’attendait pas grand-chose de cette rencontre, n’aura pas le temps de gamberger puisqu’un autre cador, le PSG, se dressera sur sa route la semaine prochaine.

Les compositions d’équipe :

Lyon : Bouhaddi – Bronze (Petit 60e), Renard (C), Mbock, Buchanan – Kumagai (Thomis 60e), Tarrieu, Abily (Hamraoui 76e), Marozsán, Le Sommer, Hegerberg.

Rodez : D.Garcia – Guitard (C), Infante Pega, Da Costa – Tyryshkina, Bonet, Lemaitre, Peruzzetto, Cance – Lemaitre, Austry.

Buts : Hegerberg (9e, 10e, 40e, 82e), Le Sommer (25e, 80e), Hamraoui (79e).

 

 

 

Crédits composition Rodez : Footoféminin

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