Ballon d’Argent, Etats-Unis, Pubalgie… 5 choses à savoir sur Amandine Henry

Milieu de terrain « vitrine » des Bleues, l’ancienne Lyonnaise et Parisienne Amandine Henry, aujourd’hui à Portland, aux Etats-Unis, va vouloir se montrer à nouveau décisive à l’Euro. Découverte d’une étoile.

 

 

 

 

 

Elle voulait jouer aux Etats-Unis, à tout prix…

Arrivée à l’OL en 2007 après avoir terminé sa formation au CNFE Clairefontaine, la milieu de terrain passée par Hénin-Beaumont (2004-05), avait l’impression d’être arrivée au bout de son histoire dans le Rhône en 2016, comme elle l’avait confié à de nombreuses reprises. Après 9 titres en championnat, 5 Coupes de France et 3 trophées glanés en Ligue des champions, elle avait donc décidé de rejoindre les Portland Thorns en NWSL. Avec des revenus évalués entre 60 et 70 000 euros à Lyon, celle-ci avait dû faire une croix sur une partie de ses émoluments en partant de l’autre côté de l’Atlantique. Les salaires américains sont très inférieurs aux standards français, « le plus haut salaire en 2015 (hors allocated players) était de l’ordre 3 000 $ », rapportent même les Cahiers du football. Un changement de vie drastique…

 

Elle sort d’une saison compliquée

Considérée comme « le plus gros transfert de l’histoire de la National Women’s Soccer League », après son arrivée en avril 2016, Amandine Henry a été opérée en novembre dernier d’une pubalgie qui l’embêtait depuis une bonne année. Une blessure pas si anormale dans le milieu du foot mais qui a bien perturbé l’internationale tricolore l’année passée. Sa saison américaine terminée en octobre, elle est revenue en France où, de janvier à mars, elle a joué au PSG. Repartie de l’autre côté de l’Atlantique en toute hâte, pour démarrer sur une nouvelle saison avec les Thorns (épines en VF), la milieu n’a pas arrêté depuis. Préjudiciable en vue de cet été ?

 

Une longue pause en Bleu

Avec 60 sélections, une édition des Jeux Olympiques, de la Coupe du Monde et bientôt une deuxième coupe d’Europe dans la poche, Amandine Henry est loin d’être une novice en équipe de France. Pourtant, au cours de son histoire avec les Bleues, la vainqueure de la SheBelieves Cup en mars dernier, a longtemps été blacklistée. En témoigne son absence de près de 3 ans sous l’ère Bruno Bini. Entre le 19 novembre 2010 et le 1er juin 2013, lors des phases de groupe de l’Euro face à l’Angleterre (3-0), elle est restée à l’écart du groupe France. Avant donc de revenir sur le devant de la scène, bien aidée par la nomination de Philippe Bergerôo.

 

Honorée lors du dernier mondial

Elle avait comme beaucoup de ses coéquipières, versé quelques larmes lors de l’élimination de l’équipe de France en quart de finale de la Coupe du monde au Canada, en 2015, aux tirs au but face à l’Allemagne. Pourtant, au sortir de la compétition, elle avait plus de raisons de se réjouir que ses coéquipières : arrivée à la deuxième place (et donc Ballon d’Argent) au classement des meilleures joueuses de la compétition (derrière l’Américaine Carli Lloyd), la milieu de terrain, née à Lille en 1989, venait de devenir l’une des têtes d’affiche de cette équipe de France à la notoriété décuplée. Il faut dire qu’en plus de ses performances, la joueuse qui évoluait alors à l’Olympique Lyonnais avait fait le tour du monde en inscrivant un but splendide contre le Mexique, lors de la large victoire des Bleues (5-0) en phase de poule (voir la vidéo à partir de 2’55).

 

Déjà tournée vers l’avenir

Dans une interview accordée à Tribune de Lyon en 2016, Amandine Henry avait reconnu la chance qu’elle avait de pouvoir vivre de sa passion : « On est consciente de récolter ce que d’autres filles ont semé pendant des années. Et on est très reconnaissantes : par exemple, cela m’énerve quand j’entends que nous ne sommes pas assez bien payées par rapport aux garçons ». La tête sur les épaules, celle-ci avait aussi indiqué penser déjà à son futur : « Je me dis que ce serait beau d’arrêter ma carrière en gagnant la Coupe du Monde en France. J’aurai alors trente ans et je n’ai pas envie de gâcher ma carrière en jouant les matchs de trop. Par contre, je me vois bien continuer dans le foot, dans le management ou la détection des jeunes talents. Et puis, surtout, j’ai envie de réussir ma vie de femme et avoir des enfants », envisageait alors celle qui a débuté le foot à 5 ans, et qui a, depuis, déjà entamé des démarches pour passer son diplôme d’entraineuse. 

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