Avec Karchaoui, tout va très vite

Suite à l’officialisation du forfait de Laura Georges, Sakina Karchaoui a été intégrée dans le groupe des 18 qui disputeront les Jeux olympiques de Rio. Une preuve de l’ascension fulgurante de la latérale gauche montpelliéraine de 20 ans qui vient de réussir sa première saison pleine et qui a fêté sa première sélection en mars dernier.

 

 

 

Le malheur de l’une a fait le bonheur de l’autre. Ce lundi 19 juillet, la nouvelle que l’on pressentait depuis quelques jours, et la non titularisation de Laura Georges face à la Chine, s’est confirmée. Toujours souffrante de la cuisse droite (lésion musculaire), la défenseure parisienne (31 ans) est forfait pour les Jeux olympiques de Rio. Pour la remplacer, le staff tricolore a intégré dans les 18 titulaires la jeune latérale montpelliéraine Sakina Karchaoui (Sandie Toletti la remplace dans les suppléantes). Elle ne verra donc pas les Jeux olympiques des tribunes mais bien au niveau du terrain. « Être dans les 22, dans tous les cas on allait à Rio. Après Laura a déclaré forfait, c’est un mal pour elle, je lui souhaite une bonne continuation. Après cela me donne l’opportunité de rentrer dans les 18, il faut que je fasse ce que je fais depuis le début, essayer de faire un petit trou et de prendre cette opportunité comme une récompense ».

 
Une promotion express

Le petit trou s’est agrandi ces derniers mois. Tout d’abord avec son club de Montpellier. Pour sa troisième saison en D1, Sakina Karchaoui (20 ans) a gagné en régularité dans ses performances (20 matches joués, 19 titularisations en championnat), et s’est affirmée comme un maillon essentiel du dispositif de Jean-Louis Saez à Montpellier. « Au club, ils m’ont donné cette chance là d’être titulaire et cela m’a permis de progresser. Et mes progrès sont passés par ma confiance sur le terrain, maintenant il faut réussir en équipe de France ».

Une régularité et une constance qui lui ont permis de vivre sa première sélection en équipe de France face à l’Ukraine (victoire 4-0). Un match où elle avait d’ailleurs montré de belles promesses. En l’espace de dix mois, beaucoup de choses se sont donc passées dans la jeune carrière de Sakina Karchaoui. Cette intégration dans les 18 met en lumière l’ascension fulgurante de la latérale gauche montpelliéraine. « Il y a un an vous m’auriez posé la même question, je ne pensais pas me retrouver à ce stade là. Mais le football cela va vite et me voilà à 20 ans faire les JO. C’est une grande joie ».

 

Un avenir prometteur

Avec l’affirmation de la native de Salon de Provence, la relève au poste de latérale gauche semble assurée. Sans oublier la Parisienne Perle Morroni. Deux milieux de formation dotées d’une belle aisance technique et d’un centre de gravité assez bas. « Ces dernières années, cela nous a fait un peu défaut on n’avait que Sonia (Bompastor) et Boulette (Laure Boulleau). Cela prouve que l’on bosse bien sur les postes. Elle a un avenir devant elle, maintenant c’est à elle de travailler, d’être sérieuse et surtout elle a accroché l’équipe de France c’est à elle de ne pas lâcher », confie Wendie Renard.

Si devenir une titulaire à part entière dans son club faisait partie de ses objectifs à court terme, Sakina Karchaoui n’entend pas s’arrêter là et compte bien continuer à travailler pour s’affirmer encore plus au très haut niveau. « Elle a du potentiel c’est une très bonne joueuse, si elle continue à jouer comme cela, elle ira très loin et pouquoi pas se faire une place en équipe de France et dans un grand club », estime son ancienne coéquipière à Montpellier Claire Lavogez. Elle vient de franchir une nouvelle étape avec cette participation aux Jeux olympiques. Et elle ne compte pas s’arrêter là.

 

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