Avec de nouvelles têtes, les Bleues veulent aller au bout

Le 26 mai prochain, l’équipe de France militaire féminine va donner le coup d’envoi de la Coupe du monde en Bretagne. Figurant parmi les favoris, les Bleues ont effectué un dernier stage de préparation avant la liste définitive publiée en fin de semaine. Prêtes à aller chercher ce titre à domicile.

 

 

 

Du 24 mai au 5 juin se déroulera la première Coupe du monde militaire de football féminin (auparavant, la compétition se nommait Jeux mondiaux militaires). Une compétition dont la France, pays-hôte et finaliste des derniers Jeux mondiaux militaires, sera un des favoris avec notamment le Brésil ou encore la Corée du Sud et les Pays-Bas. Huit équipes tenteront d’aller chercher le titre mondial : la France, les Pays-Bas, le Canada, le Cameroun (groupe A), le Brésil, la Corée du Sud, les Etats-Unis et l’Allemagne (groupe B).

Sérénité et cohésion

Avant le coup d’envoi de la compétition, le groupe s’est retrouvé une dernière fois en stage avec un groupe élargi au Centre National des Sports de la Défense à Fontainebleau. Une période de travail de neuf jours mais aussi de cohésion où les Bleues ont pu pratiquer d’autres disciplines comme l’escrime, mais aussi travailler sur le terrain (dont un match amical face à Juvisy conclu sur un score nul 1-1, ndlr), avant de rentrer une dernière fois en club pour l’ultime journée de championnat. « Nous sommes très sereins, il n’y a pas d’appréhension ou de pression. Nous connaissons notre valeur et nous connaissons aussi nos adversaires. On sait où on va », souligne Christophe Horta, responsable technique de l’équipe de France militaire.

Suite à ce dernier stage, la liste définitive a été publiée où figurent notamment pour la première fois, dans une compétition officielle, l’attaquante nancéenne Marlyse Ngo Ndoumbouk (meilleure buteuse de D2 sur la saison 2014-2015, elle possède la nationalité française, ndlr), la gardienne ruthénoise Déborah Garcia ou encore l’attaquante Laura Bourgouin.

Le meilleur groupe possible

Depuis 2015, le groupe de l’équipe de France militaire était plus ou moins défini à quelques unités près, et en fonction des blessures et des calendriers. Un travail de sélection qui se fait en étroite collaboration avec le sélectionneur de l’équipe de France B, Jean-François Niemescki dont les choix conditionnaient parfois ceux de la sélection militaire. Mais à l’approche de la Coupe du monde en France, il semblerait que les responsables de l’équipe aient repéré de nouvelles joueuses comme la gardienne de buts de Rodez : Déborah Garcia. Mais loin d’avoir la volonté de faire la meilleure équipe possible sans se préoccuper de la contrainte militaire. « Non pas du tout, seul le collectif compte. Les individualités n’entrent pas dans notre logique. Cela permettra peut-être de sensibiliser certaines joueuses à cette possibilité de double-projet au sein de l’armée et peut-être qu’elles reviendront plus tard vers l’institution ». D’ailleurs, toutes les joueuses du groupe ont leur statut de réserviste assure Christophe Horta. « C’est logique entre guillemets cela semble normal de tout mettre en œuvre pour gagner cette compétition. Il faut juste que cela soit fait en bonne intelligence par rapport aux contraintes de club », soutient Sébastien Joseph, entraîneur de Rodez.

A domicile, les Bleues auront en tout cas l’occasion de décrocher le premier titre mondial de l’bistoire de cette sélection. Coup d’envoi le 26 mai face aux Pays-Bas (14h30). L’entrée est gratuite pendant toute la compétition. Avis aux amateurs.

 

 

 

La liste des 23 :

Gardiennes de but

Déborah Garcia (Rodez), Pauline Peyraud-Magnin (Saint-Etienne), Delphine Saez (Nîmes)

 
Défenseures

Juliane Gathrat (Metz), Gaëlle Gayton (Nîmes), Mélissa Godart (Soyaux), Justine Gourvil (Saint-Malo), Caroline La Villa (Guingamp), Charlotte Lorgeré (Guingamp), Aurélie Panchèvre (Angers).

 
Milieux de terrain

Solène Barbance (Rodez), Laura Bourgouin (Soyaux), Audrey Cugat (Rodez), Cynthia Gueheo Djetou (Yzeure), Léa Le Garrec (Saint-Malo), Julie Machart (Lille), Faustine Robert (Guingamp), Maeli Roux (Nîmes), Marie Schepers (Genk).

 
Attaquantes

Pamela Babinga (Aurillac-Arpajon), Marjolaine Bernard (Le Mans), Claire Guillard (La Roche-sur-Yon), Marlyse Ngo N’Doumbouk (Nancy).

 

Remplaçante : Adeline Bansard (Thiberville)

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