Alex Morgan a autant d’appétit (publicitaire) que LeBron James

Des points communs entre Alex Morgan et LeBron James ? Ils sont sportifs, célèbres et rémunérés par McDonald’s. Mais c’est LeBron qui a mangé le sandwich.

 

 

McDonald’s n’a eu aucun mal à trouver la recette de son nouveau sandwich Bacon Clubhouse. Les graisses et les calories ont fait la moitié du boulot. L’autre ingrédient s’écrit en un seul mot : célébrité. Ou plutôt en trois mots : sport et célébrité. La footballeuse Alex Morgan, le basketteur LeBron James et — dans une moindre mesure — le quarterback Johnny Manziel auront fait là un job « alimentaire », mais avec le professionnalisme qui les caractérise.

 

Le job ? Vanter l’excellence d’un aliment férocement interdit par tous les entraîneurs de toute discipline sportive autre que le sumo : le Bacon Clubhouse. La recette ? Celle qu’ont popularisée Robert Altman en 1992 (The Player) et Michel Blanc en 1994 (Grosse fatigue) : faire apparaître un maximum de célébrités à l’écran.

 

 

 

 

Et comme on le voit ci-dessus, la recette fonctionne, à défaut d’être parfaitement onctueuse. On n’est quand même pas chez Bocuse ni Ducasse ni Robuchon, mais chez McDonald’s. En l’occurrence, dans un club privé où des vedettes du sport viennent déguster la spécialité maison. Cela donne l’occasion au spectateur de mieux mémoriser le sandwich en énumérant les vedettes qui veulent se le mettre dans le panier (à trois points).

 

C’est donc LeBron James, en très grand affamé de victoire, qui endosse le maillot de l’invité vedette. Il faut dire aussi que son double mètre le rend plus crédible que le mètre soixante-dix d’Alex Morgan pour vouloir manger l’immangeable. Dans le club privé de McDonald’s, LeBron croisera les regards et la gestuelle de la belle Alex, de Johnny Manziel et de quelques inconnus que mes nouvelles lunettes ne me permettent pas d’identifier.

 

Au-delà du name dropping potache, on notera la symbolique de l’opération. Voilà une pub réalisée à l’intention du grand public américain. Les trois vedettes retenues sont bien sûr des icônes de leur sport respectif. Par-delà leur nom, il y a aussi la reconnaissance de leur sport. McDonald’s estime que les trois sports les plus « iconiques » (donc fédérateurs et susceptibles d’engouement médiatique) aux États-Unis sont le basket et le foot américain, mais aussi le soccer en général et plus précisément le football féminin. C’est peut-être un signe.

 

 

Crédit photo : theoriginalwinger.com

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