A.Vigneron : « S’il y a un petit plus à jouer à la fin… »

Deuxième avant son dernier match de la phase aller face à Tremblay, Bordeaux réalise pour l’instant une première saison en Division 2 féminine impressionnante. Malgré un changement d’entraîneur fin novembre, les Girondines sont à la lutte pour la montée avec Yzeure.

 

 

 

Depuis le 20 novembre, Anthony Vigneron, 39 ans, a pris en main les féminines des Girondins de Bordeaux en Division 2 après s’être occupé de leur préparation physique. Son prédécesseur, Théodore Genoux, ne possédant pas les diplômes nécessaires pour exercer à ce niveaun, est devenu son adjoint. Un changement qui n’a pas perturbé la marche en avant du club.

Pour sa première saison en D2, Bordeaux a réalisé une phase aller plus qu’intéressante. Deuxième avec un match en moins et 35 points, les Girondines sont sur une série de six victoires consécutives et postulent comme un candidat sérieux à la montée en fin de saison à la lutte avec Yzeure (40 points).

 

 

Quel bilan dressez-vous de cette phase aller dans ce goupe B de Division 2 ?

A.V : « C’est un bilan positif puisqu’on a fait un nombre important de victoires avec en plus des différences de buts assez notables. On a juste fait un match nul et une défaite, mais il y a eu d’énormes progrès sur toute cette phase aller. On impose notre jeu désormais.

Dans cette D2 de plus en plus relevée, s’imposer est esssentiel ?

– C’est un constat que l’on avait fait en début de saison : il ne faut pas subir. On a essayé à partir de là de mettre en place des choses car on avait tendance à plutôt faire la différence en fin de match en début de saison, maintenant on impose un peu plus notre jeu. Et faire la différence dès le début de match, cela se ressent au fur et à mesure de la rencontre. Notre projet de jeu c’est de posséder le ballon le plus longtemps possible et s’installer dans le camp adverse.

Quel est l’apport des Girondins dans le quotidien de l’équipe ?

– On a pu élaborer un véritable staff, on a plus de personnes dédiées aux filles désormais. Nous avons un service médical proche des filles au quotidien, et l’apport chaque semaine d’un technicien du centre de formation pour être là pendant les séances (Ulrich Ramé travaille avec les gardiennes notamment).

 
Comment ce changement d’identité a-t-il été accueilli par les joueuses ?
– Cela a été très bien reçu surtout que les choses se font en douceur. On part de l’existant pour aller ensuite vers plus de structuration. Cela laisse aussi de bonnes perspectives en termes d’évolution pour les filles. Et cela apporte une petite image médiatique qu’elles apprécient. Il y a plus de spectateurs aux matches à domicile, plus de sollicitations au niveau des médias.

 
Avec cet excellent début de parcours, votre objectif est toujours de seulement vous maintenir en D2 ?

– Oui c’est de rester en D2 et toujours être placé dans les six premiers qui vont rester. On attendait d’avoir fini complètement les matches allers pour faire un premier bilan. Maintenant c’est vrai que l’on va peut-être être bien positionné après ce match face à Tremblay mais on va attendre tranqullement. Et si il y a un petit plus à jouer à la fin, elles ne s’en priveront pas. Une montée en D1 serait peut-être un peu prématurée mais l’apport du club des Girondins permet d’avoir tous les atouts pour.

 
Vous êtres invaincues depuis la 2e journée, restez sur six victoires consécutives, c’est quand même un parcours de candidat à la montée.

– C’est costaud, c’est bien c’est ce que l’on veut et on y tient. Mais cela ne se fait pas comme ça sans travail au quotidien. On y arrive en fixant aussi des objectifs pour qu’il y ait un petit challenge. Pour nos attaquantes, on souhaite qu’elles figurent en tête des buteuses de D2, on veut aussi rester invaincu et ne pas prendre de buts le plus longtemps possible.

Le tirage des 32e de finale de la Coupe de France vient de tomber, vous allez recevoir Soyaux…

– C’est bien, c’est exactement ce que l’on voulait ! En plus Soyaux, c’est une D1 que l’on connait car elles ne sont pas tres loin de chez nous et il y a quelques filles qui sont passées par Soyaux. Cela va être une belle opposition qui permettra d’avoir du monde au stade.

Dans cette saison charnière en D2, comment abrodez-vous la coupe ?

– C’est du bonus, on a une petite carte à jouer, avec la coupe on peut aller affronter une D1 et un peu se jauger. Mais cela reste du bonus, les filles sont habituées à ce niveau car c’est le même groupe qui vit bien depuis plusieurs saisons ».

 

 

Propos recueillis par Anthony Rech

Crédit photo : FC Girondins de Bordeaux

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