A croire que le Japon aime nous faire douter…

A force de plier sans jamais rompre, le Japon en est devenu impressionnant. Sans une faute de main de Kaihori dans le temps additionnel, le Japon aurait fini ce 8e de finale sans encaisser le moindre but. Mais a tout de même bien été aidé par les maladresses néerlandaises, alors que les dernières minutes ont été irrespirables.

 

 

 

On le savait avant le match : Cette équipe du Japon –bien qu’en rodage depuis le début de la compétition– est nettement supérieure à la sélection néerlandaise qu’elle a affronté ce soir. Les joueuses de Norio Sasaki ont prouvé -si il le fallait- qu’elles avaient non seulement un collectif beaucoup mieux rodé, mais aussi des joueuses de bien meilleure qualité de leur côté. D’autre part, elles ont fait face à des Oranjes bien maladroites, et qui ont, on peut le dire, elles aussi contribué à cette victoire japonaise.

Oui puisque les filles de Roger Reijners auraient pu mener dans cette rencontre. A la 7ème minute, Melis effectue un très bel appel en profondeur, laissant la défense japonaise sur place, et s’offrant par la même occasion un duel en or face à Kaihori. Mais elle va ouvrir un festival de ratés pour les Pays-Bas, en ratant littéralement sa frappe, ne touchant même pas le ballon. Une bévue dont les Japonaises profitent puisqu’elles ouvrent le score dans la foulée, par l’intermédiaire d’Ariyoshi (9ème, 1-0).

A l’origine du but : Un centre de Miyama repris de la tête par Ohno, qui vient s’écraser sur la barre. Mais là encore la défense néerlandaise va faire preuve de trop d’approximation :  Un dégagement complètement raté, sorte de passe décisive pour Ariyoshi qui inscrit son premier but sous le maillot du Japon.

 

Les Pays- Bas, deux mi-temps, deux visages

Le rouleau compresseur nippon se met en place, en témoigne le nombre de tirs après 35 minutes de jeu : 11 à 2 pour le Japon. Mais par manque de lucidité et facilité, les Japonaises ne prennent pas le large avant de rentrer aux vestiaires.

Les équipières de Van den Berg vont revenir avec de bien meilleures intentions, et redonner un semblant de suspense à ce match. Elles sont plus dangereuses et plus présentes au début du deuxième acte, mais encore une fois, elles pêchent par manque de précision. Néanmoins, les Pays-Bas poussent et sont tout près de réduire le score. A la 75ème, sur corner elles se créent une énorme occasion mais leurs tentatives sont repoussées successivement par Kaihori et la défense nippone. Et c’est au moment où l’on pensait les Oranjes revenues dans la partie que le Japon mis fin à tous suspense. En contre, les Japonaises inscrivent leur deuxième but par l’intermédiaire de Sakaguchi, qui reprend subtilement un centre en retrait.

Si elles ne cessent de se ruer à l’attaque, les Néerlandaises ne doivent leur but tardif qu’a une énorme erreur de main de Kaihori dans les arrêts de jeu (92ème, 2-1). Une dernière grosse occasion des Pays-Bas viendra conclure un drôle de match, rythmé par diverses erreurs individuelles mais dont le Japon est sorti vainqueur, au talent et à l’expérience. Norio Sasaki et ses joueuses retrouveront l’Australie (vainqueure du Brésil en 8e) samedi, pour une demi-finale prometteuse.

 

 

Les compositions :

Japon : 18- Kaihori, 3- Iwashimizu, 4- Kumagai , 5-Sameshima, 6- Sakaguchi, 8-Miyama (C), 9- Kawasumi (remp. : Sawa, 80ème), 11- Ohno (Remp. : Iwabuchi, 66ème), 13- Utsugi, 17-Ogimi, 19-Ariyoshi.

Pays-Bas : 1- Geurts, 2- Van lunteren, 3- Van der Gragt, 4- Van den Berg (C), 6- Dekker, 7- Melis, 8- Spitse, 9- Miedema, 10- Van de Donk (Remp. : van de ven, 53ème), 11- Martens, 15- Van Dongen (Remp. : Middag , 86ème).

Joueuse du match : Sakaguchi

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