Cette 14e finale de Coupe de France proposait une belle opposition sur le papier entre les Lyonnaises, championnes de France et les Montpelliéraines, 4e de D1.
Dans un froid polaire au Stade de l’Épopée de Calais, à moitié rempli (la faute sans doute à un choix peu pratique de la FFF pour les supporters des deux équipes), deux surprises précédaient le coup d’envoi. Claire Lavogez, blessée lors du rassemblement des Bleues face au Canada le 9 avril et annoncée absente pour au moins deux semaines, était titulaire. Autre titularisation, moins surprenante cette fois, Louisa Necib, absente depuis sa blessure lors de France-USA le 8 février, qui avait repris depuis plusieurs jours l’entraînement.
Le show Jakobsson
Dans un début de match équilibré, Montpelliéraines et Lyonnaises allaient d’abord se rendre coup pour coup. Pratiquement dès le coup d’envoi, Lavogez tentait sa chance mais sa frappe trop croisée allait flirter avec le but de Sarah Bouhaddi. Quelques minutes plus tard, Necib répondait par une demi-volée à l’entrée de la surface, bien captée par Durand. Sofia Jakobsson offrait ensuite un petit numéro, en effaçant Kumagai d’un crochet pour enchaîner sur une frappe trop enlevée qui ne trouvait pas le cadre. Néanmoins, au quart d’heure de jeu, Lyon accélérait et allait multiplier les occasions, sans toutefois ouvrir le score.
L’ouverture, c’est Montpellier qui allait la trouver par l’intermédiaire de son intenable attaquante Jakobsson. Après un nouvel enchaînement de dribbles dans la surface lyonnaise, la Suédoise plaçait le ballon sous la barre de Sarah Bouhaddi, impuissante. Et si ce but met un coup sur la tête des Lyonnaises, il va surtout aider les Montpelliéraines à relever la tête et bien finir la première période.
Coaching gagnant de Prêcheur
Au retour des vestiaires, Necib était remplacée par Thomis, qui allait immédiatement s’illustrer par un déboulé côté droit pour servir Hegerberg qui égalise pour les Rhodaniennes. Si un beau coup-franc de Toletti aurait pu permettre aux Héraultaises de se relancer dans cette rencontre, les joueuses de Bruno Martini auront petit à petit sombré physiquement dans cette rencontre.
À l’entame du dernier quart d’heure, Lotta Schelin profite même d’un cafouillage dans la surface adverse pour crucifier Solène Durand et donner l’avantage définitif à l’OL dans ce match. Lyon remporte sa 7e Coupe de France et sauve, avec son doublé Coupe-Championnat, une saison entachée d’une élimination face au PSG en Ligue des Champions.
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